Samedi 7 juin 2014
Cette fois ci nous n’avons pas attendu autant de temps avant d’entreprendre une nouvelle route, la numéro 28 qui va nous mener à Taxhido dans le département d’Hidalgo, c'est-à-dire, pas très loin d’où nous vivons.
Le rassemblement est prévu pour 8h devant l’épicerie de David, on pense ainsi pouvoir partir à 8h30. Hier au soir Pepin, Jorge et sa fille Laura sont venus dormir au ranch, justement, pour pouvoir partir à l’heure.
Et bien non, ne me demandait pas comment on fait à chaque fois, mais il nous est impossible de partir à l’heure, il est 8h55 lorsque nous laissons enfin notre village pour commencer cette nouvelle aventure, nous sommes actuellement à 2400 m.s.n.m. Le temps a été à l’orage toute la semaine ce qui fait que certains, dont moi, nous prenons la précaution d’enfiler nos imperméables, il est plus pratique de les mettre quand les vêtements qui restent en dessous sont secs que quand tout est mouillé, il n’y a alors plus lieu de se protéger. De quoi ??
Nous ne sommes pas très nombreux, mais tout de même un peu plus qu’à la dernière route, il y a en tête de file, Sabás avec Mina, vient ensuite Tawa, puis Fer, Bache, Laura, Jorge, Pepin, Baldo et Graciela et pour fermer la marche, Jipé et moi, Ana.
Il tombe un petit crachin, ce n’est pas trop désagréable, cela nous a fait dire au moment du départ que pour une fois, nous n’allons pas avoir de poussière. Et bien effectivement, au départ, il ne risque pas d’y avoir de la poussière, au contraire, tout de suite après avoir traversé le village d’Humini, nous nous retrouvons dans un chemin de boue. Elle gicle de derrière les roues et éclabousse les sacs que nous avons tous avec nos affaires pour la journée. Heureusement que nous avons prit la précaution de les envelopper dans des grands sacs poubelle, ils sont de cette façon un peu protégés. Pour ce qui est des affaires de la nuit et les changées de demain, nous avons tout mit dans la camionnette de Sabás puisque Silvia et Joaqui doivent nous rejoindre à l’hôtel un peu plus tard et passer ainsi la soirée et la matinée de demain avec nous.
Cela ne fait pas longtemps que l’on roule quand survient la première chute. Et oui, cela semble facile de conduire une moto de deux roues quand tout est sec, mais sur des chemins de boue, c’est une autre histoire et Pepin en fait les frais. Dommage je viens juste d’arrêter ma caméra, nous n’aurons donc pas cette chute dans les anales des reportages de Dacot, j’ai tout de même fait une photo mais il faut reconnaître que c’est moins représentatif.
On l’aide à remettre sa moto sur ses roues, heureusement, il n’y a aucun mal, peut être un bleu, demain, mais ce n’est même pas sûr, il est tombé tout en douceur. Et il va retomber 2 fois de plus, ce qui fait que finalement, c’est Jorge qui lui sort la moto de cette impasse et Sabás qui la prend ensuite car il trouve cela très divertissant. Pepin hérite donc du quad de Sabás et de Mina puisqu’elle monte toujours normalement, avec son père. Et nous reprenons la route.
Nous avons devant nous, le RZR de Baldo et Graciela et quand je vois dans quel état sont les sacs qu’il a à l’arrière, je ne peux que m’imaginer qu’il en est de même pour nous vu que nous sommes nous aussi dans un RZR. Je fais des photos des roues, il y a au moins 5 cm de boue collée et donc plus aucun dessin ce qui fait que l’on patine dangereusement mais tout le monde contrôle bien son engin.
Après la pluie vient le beau temps, nous traversons San Sebastián, nous passons à l’ouest de San José Atlan et comme par ici il n’a pas plu depuis plusieurs jours nous avons de la poussière et que fait la poussière quand elle rencontre un terrain mouillé ? Elle colle aux vêtements, aux visières des casques aux lunettes…..Comme cela vous vous imaginez dans quel état nous arrivons au marché de Huichapan, mais au moins, il n’y a plus eu de chute. Nous sommes à 2100 m.s.n.m.
Nous arrivons au « restaurant », il est 10h. Nous avons donc mit 1h05. Un peu plus que ce que était prévu mais cela n’a aucune importance, la route n’est pas très longue et il fait jour, beaucoup plus tard.
Nous en profitons pour quitter les imperméables, le soleil est sorti et puis c’est plus commode pour manger. Ce n’est pas un restaurant proprement parlé, disons que c’est une place où il y a plusieurs poste de nourriture. La spécialité du coin, la barbacoa (viande de mouton) et las carnitas (viande de porc). Comme nous sommes tout de même nombreux, la serveuse nous emmène un peu à l’arrière des dites « cuisines » et là sans problème, elle nous arrange rapidement une très grande table ou nous prenons tous place. Nous avons faim et les petits amuses gueules qui sont sur la table, sont les bienvenus (chicharon ou couenne).
A 11h nous quittons les lieux, enfin, nous essayons de quitter les lieux et de continuer notre route comme prévue. Seulement au moment de démarrer, un policier vient voir Baldo et lui dit qu’il lui semble qu’il y a un pneu à plat. Pas de problème, nous avons ce qu’il faut, Jipé sort le compresseur et 15mn plus tard, nous sommes sur le point de partir quand on se rend compte que la roue est de nouveau dégonflée. C’est un peu plus grave que ce que l’on pensait mais rien n’est irrémédiable et Jipé sort de son petit coffre, un Kit (cheville caoutchouc et colle) pour les crevaisons et oui. Il y a un clou énorme dans la pneu du RZR de Baldo, ce n’est même pas un clou c’est une très grosse aiguille qui sert à coudre les sacs de grains. Je ressors le compresseur que je venais juste de ranger, encore un petit coup de gonflette et cette fois ci c’est bon, on peut partir, il est 11h30.
Il fait un beau soleil, on range donc les imperméables dans les sacs qui sont à l’arrière des engins et on continue notre route. Par endroit, le ciel se couvre, mais il ne pleut pas. Nous continuons pour le moment notre route direction Dantzibojay.
Nous passons devant une mine qui produit du gravier, nous nous arrêtons un bon moment pour regarder les camions arriver à vide et repartir chargés. Cela fait un bruit énorme quand les premiers graviers tombent au fond des bennes. Il recommence à pleuvoir mais pas au point de remettre les imperméables et pourtant……On repart il est 12h 40.
J’admire comme toujours le paysage, les montagnes qui nous entourent et qui sont, maintenant qu’il pleut, plus vertes que jamais. Une curiosité……les bergers gardent les troupeaux en regardant les voitures ou autres engins passer, les bergères tricotent, font du crochet, elles s’occupent et je pense que les journées doivent leur sembler bien moins longues.
Nous devons nous rendre dans un endroit qui s’appelle « Manantiales de Taxhido » et qui fait parti de la municipalité de Tecozautla. Il y a une rivière alimentée d’eaux thermales et l’idée est de nous baigner. Mais la pluie tombe de plus en plus drue et les imperméables sont toujours dans les sacs à l’arrière. Certains ont eu la bonne idée, de remettre leur imperméable, mais je ne fais pas partie de ceux là et moi qui pensais que mon anorak était étanche et bien non, je sens l’eau couler le long de mon dos, de mes bras, c’est désagréable mais que faire, s’arrêter maintenant, c’est inutile, une fois mouillé c’est difficile d’enfiler les combinaisons imperméables, donc tant pis, je reste comme ça. Je me demande juste comment on va faire pour se baigner avec un temps pareil, bien qu’une fois mouillé, il n’y a plus grande différence que ce soit par la pluie ou par la rivière. La route que nous avons tracée passe par le site touristique du Geyser à Uxdejhé.
Le ciel commence peut à peut à se dégager, le soleil sort et nous réchauffe et nous arrivons au « Manantiales » pratiquement sec, il est 13h45. Ici les gens sont en shorts, tee-shirts, maillots de bains alors que nous arrivons avec nos jeans, anoraks, casques, tout l’opposé vestimentaire.
Qu’à cela ne tienne, il suffit de demander où se trouvent les vestiaires pour nous retrouver nous aussi en tenue d’été.
Tout le monde ne se met pas en maillot de bains, en fait il y a juste Pepin, Baldo, Sabás, Tawa, Jipé et moi qui nous mettons les premiers à l’eau. On rentre facilement, elle est à 36º6. Bache vient nous rejoindre et un moment après Jorge mais il n’a pas de maillot, tout est resté dans le sac qu’il a donné pour emmener à l’hôtel. Tant pis, il se met à l’eau avec son pantalon de moto. Nous allons barboter plus d’une heure. Nous sommes à 1660 m.s.n.m.
Le « Manantiales de Taxhido » est un balnéaire naturel, situé au milieu d’un paysage impressionnant de beauté, il se trouve enclavé au centre d’un petit cañon. Les eaux thermales jaillissent des roches qui entourent cet endroit pittoresque et précieux. Au début du siècle, ces eaux, pures et cristallines, furent reconnues et primées pour leurs qualités, par la ville de Paris comme les meilleures du monde, juste après des eaux de Lourdes.
Taxhido est une étendue zone verte et boisée tout au long de la rivière, ce qui contraste énormément avec le paysage semi désertique où ne poussent que des cactus et qui surplombe la source.
Il est 15h lorsque nous sortons finalement de l’eau. Mais quel contraste avec l’extérieur maintenant que le corps est bien chaud, le petit air frais nous ravigote. Le bain nous a creusés et bien qu’au départ, personne ne voulait manger, nous finissons tous autour de 2 tables dans le petit coin « restaurant » d’une épicerie, la seule qu’il y a par ici. Pas de grand menu, on nous propose des sopes, des quesadillas, mais il n’y a plus de tortillas, donc difficile d’en manger, pas de problème, la majorité, nous demandons des sopes et pour ceux qui veulent des quesadillas et bien nous avons nos propre tortillas puisqu’il est resté de la barbacoa du petit déjeuner et qu’aimablement, la serveuse nous a enveloppé le tout dans une bourse plastique. Nous demandons même à la serveuse du « Manantiales », de nous faire réchauffer la viande pour ceux qui en veulent. Nous rions avec Graciela parce que dans la bourse qui vient du petit déjeuner il y a aussi, 2 sachets de sauce mais sur la table du « restaurant » il y en avait aussi et Graciela qui proposant la sauce à la table des hommes leur dit tout haut (mais sans vouloir vexer personne bien sûr), « prenez de cette sauce, elle est meilleure que l’autre » Oups…….
Nous remontons sur nos engins, il est 16h 25 et 25mn plus tard, nous arrivons à l’hôtel « Carrizal del lago» à Tecozautla. Nous avons parcouru aujourd’hui 96km. Quelle déception……Nous qui, lorsque nous étions venus en semaine avec Jipé avions demandé s’il y avait beaucoup de monde les fins de semaine à l’hôtel, nous nous étions entendus répondre « non, il y a du monde juste pendant la semaine sainte et les vacances scolaires » et là, ce n’est ni la semaine sainte, ni les vacances scolaires, mais les gens sont arrivés par cars. L’hôtel est plein, pas une chambre de libre. Ça va, ça vient dans tous les sens. D’après la fille qui nous a fait la réservation, tout ce beau petit monde s’est inscrit ces jours ci, juste dans la semaine qui a précédé la route. De toute façon, que faire de plus, que de nous installer. La sœur de Tawa qui est venue nous rejoindre, mais qui est arrivée elle, le matin à 11h, nous a dit qu’effectivement, quand elle est arrivée avec ses enfants et Polito, le fils de Sabás et Tawa, l’hôtel était vide et la piscine sans personne et là, on ne peut même pas mettre une main dans l’eau. On est un peu déçu mais d’un autre côté on se dit que l’on n’a pas besoin de se mettre à la piscine si on vient de passer plus d’une heure dans les eaux du « Manantiales ».
Nous demandons que l’on nous prépare une table de jardin dans la parti arrière, juste en face des chambres que nous occupons et qui sont les 113-114-115-118 et 119.
Nous voici un peu à l’abri du bruit. Pepin part nous acheter des bières fraiches. Il fait beau et nous avons vraiment envie de nous délasser. Silvia et Joaqui ne sont pas encore arrivés, il nous faut donc attendre pour changer de vêtements. En fait, ne connaissant pas la route pour venir du village jusqu’ici, c’est Isaac, le frère de Sabás qui va les conduire. Nous sommes maintenant à 1700 m.s.n.m. et il fait toujours un beau soleil.
Silvia, Joaqui et Isaac arrivent un moment après et oh ! Surprise, il y a avec eux Ale, la femme d’Isaac, Chass leur fils et leur petite fille Victoria qui dès l’entrée à vu tout de suite qu’il y avait des jeux et bien sûr, elle veut y aller. Il y a plusieurs propositions d‘activité et Tawa et Silvia, Bache et Chass vont en profiter pour faire une partie de volleys balles.
Je me dirige vers la réception pour demander à quelle heure ils servent le repas et encore une surprise…..le restaurant est fermé depuis 16h parce qu’il y a 2 fêtes, une juste au bord de la piscine, c'est-à-dire sous nos fenêtres de chambre et l’autre de l’autre côté du jardin où nous sommes installés pour nous désaltérer.
Je demande à parler à une personne plus compétente vu que dans la réservation, on a bien spécifié que l’on voulait souper sur place. Un monsieur vient me voir et me dit qu’il va voir comment il peut s’arranger pour nous offrir quelque chose. Je vais voir Jipé et quand je lui dis ce qui vient de se passer, il retourne avec la lettre de réservation, trouver la personne de la réception. Heureusement, le monsieur en question nous dit qu’il est allé voir les cuisiniers qui sont entrain de préparer l’une des fêtes (puisque l’autre c’est une grillade qu’ils vont manger) et il nous dit que nous allons avoir un repas servie à 20h.
Voilà, ce n’est pas folichon, mais c’est mieux que rien. Ils nous proposent un blanc de poulet en sauce avec des petites pâtes (repas de la fête des 15 ans qui a lieu dans le jardin), spaghettis en sauce et hamburgers. Bon, le principal c’est de manger quelque chose avant d’aller au lit. On espère tous passer une bonne nuit et que les fêtes ne durent pas trop longtemps. Normalement dans les hôtels, le bruit ne peut pas dépasser les 23h, alors on verra bien.
Certains partent au lit, d’autres vont s’installer autour de la table que nous avons demandé que l’on nous installe dans le jardin à l’arrière des chambres. Nous dégustons un tequila tout en narrant les anecdotes de la journée, les contretemps, les surprises. Tout cela nous amène à minuit, il est temps d’aller au lit, demain le petit déjeuner est prévu à 9h.
Bonne nuit à tous
Dimanche 8 juin 2014
La nuit a été loin d’être calme. A 5h du matin j’ai été réveillé par des cris poussés juste à la hauteur de la fenêtre de notre chambre. Inutile de dire le bond que j’ai fait, j’ai enfilé un survêtement et je suis sortie sur le palier. Maintenant les voix venaient du lobby de l’hôtel. Je me suis donc dirigée jusqu’à elles. Effectivement, il y avait 3 jeunes, 2 hommes et une fille, bien amochés qui riaient et parlaient comme s’ils étaient seul au monde. J’ai appelé leur attention en leur demandant de bien vouloir respecter les personnes qui voulaient se reposer et qu’ils feraient mieux d’aller se coucher. Ce qu’ils ont fait mais sans baisser la voix pour rien au monde. Où sont les responsables de ces groupes ???
Qui redort après ce brusque réveil ?
A 7h nous sommes debout, Jipé se prépare à aller rejoindre Baldo et sûrement Sabás qui sont du genre à se lever tôt pour profiter du coin. De mon côté, une fois douchée et prête pour le petit déjeuner, je m’attaque aux affaires qu’il faut ranger pour certaines et nettoyer pour d’autres afin de continuer la route dans de bonnes conditions.
A 8h30 je sors de l’habitation. Les hommes sont installés à la table d’hier, dans le jardin. Ils ont été se chercher un petit café dans un magasin de l’autre côté de la route. L’heure du petit déjeuner n’étant pas loin, je m’approche du restaurant pour leur demande de nous préparer la même grande table qu’hier au soir. Les surprises continuent, le petit déjeuner ne sera servi qu’à 10h le panneau qui annonce l’ouverture du restaurant pour 9h date d’hier et n’est donc plus d’actualité.
J’annonce la nouvelle aux hommes qui repartent me chercher une boisson et des galettes au même petite magasin, de l’autre côté de la rue, mais en attendant, Isaac me propose un petit en cas de biscuits. Je bouquine en les attendant.
Petit à petit, chacun sort de son habitation. Mina a reprit la route de la maison en compagnie de sa tante Alita et de ses petits cousins, elle travaille se matin. Pour ne pas perdre son temps, certains en profitent pour se mettre à la piscine, notamment Ale qui profite ainsi de sa petite fille Victoria, Polito est avec elles sous l’œil vigilant de sa mère Tawa. Chass et Bache vont la rejoindre après avoir fait une partie de tennis. C’est vraiment dommage que cet hôtel ne sélectionne pas mieux ses clients parce qu’il propose pas mal d’activités, le coin est agréable et le paysage magnifique, mais voilà, le bruit de cette nuit et l’envahissement des clients irrespectueux gâche un peu le site hôtelier.
Chacun commente la nuit qu’il a passé, avec le bruit, la musique, les rires, bref, je leur dis que je me suis levée à 5h pour faire taire les jeunes et Sabás qui avait la chambre juste à côté de la réception et qui ne manque jamais d’humour, comme son frère Isaac, me dit « ah ! C’est toi qui a fait tout se raffut ! » Hi, hi, hi.
Le petit déjeuner s’éternise parce qu’en fait, nous déjeunons par petits groupes, selon comment chacun gère son activité matinale et ce n’est pas plus mal du fait que nous ne sommes pas du tout pressé, alors autant profiter que tout le monde dans l’hôtel dort encore pour apprécier la tranquillité de la piscine et du jacuzzi.
Nous chargeons les affaires dans la camionnette de Sabás qui va repartir avec à son bord Isaac, Ale, Joaqui, Silvia et en échange de Chass qui va faire cette fois ci la route avec nous, s’installe Graciela et Polito qui hier est arrivé avec sa tante.
Pepin ne reprend pas la moto de 2 roues et Sabás non plus, donc ils la chargent dans la benne de la camionnette. Pepin va repartir avec Chass sur le quad de Sabás qui lui monte à côté de Baldo, dans le RZR à la place de Graciela.
Nous laissons l’hôtel il est 12h40. J’ai bien mit une note de désapprobation sur le cahier des suggestions, mais il y a de grandes chances pour que la réceptionniste arrache la page après notre départ.
Premier arrêt, juste à la sortie du parking de l’hôtel pour faire le plein d’essence. Il faut aider Pepin à remettre en route le quad, il semblerait qu’à chaud, il a du mal à démarrer et pourtant, nous n‘avons pas parcouru une grande distance depuis l’hôtel. Il est 13h15 quand nous commençons vraiment la 2ème partie de cette route nº28.
Nous traversons un petit village très pittoresque de Tacauzatlan. Toutes les maisons de la rue principale sont peintes de couleurs qui vont du rose au bleu en passant par le jaune et le vert. Les couleurs se suivent et se répètent ce qui veut dire que tout ceci est bien intentionnel et très joli finalement bien qu’un peu surprenant. Jolies photos et vidéo….
La route grimpe et nous atteignons ainsi les 2200 m.s.n.m. parcours agréable, zéro poussière. Nous repassons par Huichapan et nous faisons une petite halte chez Yoyi, la sœur de Baldo qui aimablement nous reçoit avec énorme corbeille de pêches de son jardin et quelques bières (Corona) bien fraîche, le petit péché de Graciela. Qu’est ce qu’elle perd de ne pas avoir fait cette partie de la route avec nous hi, hi, hi.
Voilà, nous repartons de chez Yoyi, il est 15h30 et à 16h20 nous sommes rendus au village où certains d’entre nous résident. Presque pas de poussière mais pas de pluie non plus, nous sommes de nouveau passés près de la fabrique de graviers.
Nous arrivons chez Joaqui. On se croirait à l’arrivée des bagages à l’aéroport quand tout le monde cherche sa valise. Isaac a tout déchargé en arrivant et chacun doit venir prendre ses affaires.
Ici nous attend un bon petit repas que nous allons partager avec tout le groupe Dacot. Isaac s’est arrêté en chemin prendre des poulets rôtis que nous avait réservés une des sœurs de Tawa. Quelle joie de continuer à être tous ainsi autour d’une bonne table où règne comme toujours, une bonne ambiance. On a de quoi parler et rire avec tous les petits incidents de cette route. Elle était assez grande puisque au total des deux jours nous avons parcouru 160 km.
Voilà, il est 20h et il est temps que chacun regagne sont domicile. Hier c’était la finale de tennis de Roland Garros féminin et aujourd’hui celle des hommes. Tant pis pour les fans de ce sport, nous avons pu tout de même suivre les résultats grâce aux portables qui captent Internet. Vive le progrès.
Bon retour à tous et on se retrouve prochainement pour la route nº29 qui nous conduira pour le moment je ne sais où……..
A bientôt.
Nous remercions les participants à cette route :
Sur quad :
Sabás - Mina
Tawa
Fer
Bache
Sur 2 roues :
Laura
Jorge
Pepin
En RZR :
Baldo –Graciela
Jipé – Ana
Invités :
Joaqui
Silvia
Ale
Isaac
Chass
Victoria