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By Anne Marie

DACOT     Dañú ATV Club Outlaw Trail

[6] Real de Catorce, SLP

Dimanche 31 Janvier 2010


C’est dur de sortir du lit lorsqu’il fait aussi froid, mais une bonne douche chaude nous fait du bien, les vêtements semblent mouillés lorsqu’on les enfile, mais on est à presque 3000m, donc c’est normal et comme il n’y a pas de chauffage dans les chambres construites en blocs de pierre, il faut faire avec.

 

Lorsque nous arrivons au restaurant, l’eau pour le café est chaude et la grande table est mise. Jorge nous a dit hier qu’il attendait la venue d’un copain qui allait faire le circuit avec nous. Effectivement, ils sont deux à se joindre au groupe du petit déjeuner.


Nous déjeunons copieusement, la journée va être longue et vu le paysage désertique qu’il y a tout autour de nous, il ne faut pas s’attendre à trouver des magasins en route pour se ravitailler, heureusement il reste quelques sandwichs d’hier, cela fera l’affaire jusqu’à l’heure du repas. On a un beau soleil, mais on part super couvert car on ne sait jamais, Jorge nous a dit qu’il allait faire froid, donc il vaut mieux prévoir.


La traversé du village est agréable, il y a déjà pleins de petits kiosques d’ouverts, l’artisanat d’ici se compose surtout de décoration en terre cuite pour accrocher au mur ou pour mettre dans les jardins ou sur les terrasses, il y a les traditionnels tee-shirts et un peu de vêtements hippies, en souvenir des années 60. Les rues sont très étroites, ca grimpe, ca descend, difficile de se doubler avec un autre véhicule. On ne va pas prendre la route normale qui passe par le tunnel, seule route accessible pour les voitures, nous on va passer par les montagnes, au milieu des sentiers caillouteux.


Je me demande comment cela va se passer pour Jipé, car il a toujours mal à ses côtes, le chemin étant mauvais, il lui faut faire beaucoup d’efforts pour maintenir le Quad sur ses 4 roues, à un moment donné, je sens le Quad pencher dangereusement, et je fais juste « hi !» et non, on ne se renverse pas, il récupère son équilibre et on continue.


Tout n’est que ruines autour de nous, on voit les vestiges des anciennes maisons, il ne reste qu’une partie des murs principaux, dans la roche, il y a des entrées qui devaient être d’anciennes mines.


Première halte pour admirer le paysage, on surplombe Real de Catorce, on croise de nombreux promeneurs á cheval, pour venir dans le coin, il n’y a pas trente six façons d’y arriver, le cheval ou le Quad.


Nous prenons des photos de groupe á tour de rôle. Puis nous continuons la montée vers l’entrée de l’une des mines qu’il y a dans le coin.


Nous arrivons sur une grande plate forme, des chevaux sont là qui attendent leurs cavaliers qui pour le moment visitent la mine. Nous entrons nous aussi dans le tunnel d’excavation. Nous avons presque tous une lampe pour nous éclairer.

Avant de faire demi tour, j’averti les derniers du groupe, Polo me dit de me mettre á côté de sa fille pour une photo avant de repartir, tout est plongé dans le noir, il prend la photo et oh ! Surprise, il y a 2 lampes d’allumée derrière nous, alors que nous sommes seuls. Avec ma lampe j’illumine la pierre qui se trouve autour de nous, rien, pas un seul reflet. Etrange.


Je raconte á Toña ce qui vient de se passer dans le tunnel et elle me dit que c’est sûrement 2 anges qui étaient au dessus de nous. Cette explication me plait.


Tout le groupe d’explorateurs ressort á l’opposé d’où il est entré dans le tunnel. Encore quelques photos et nous remontons á moto.


Le chemin continue de grimper. Nous nous arrêtons de nouveau pour faire d’autres photos du paysage, maintenant nous sommes sur les hauteurs du village qui s’appelle La Luz. Les constructions récentes sont au milieu des vestiges des anciennes demeures, certaines ont été construites en se servant des ruines comme murs porteurs.


Les parcours en moto sont assez courts, cette fois ci il n’est pas question de faire beaucoup de kilomètres, c’est surtout le paysage qui compte.


Autre entrée de tunnel, cette fois ci il y a encore les rails qui guidaient les petits chariots chargés d’argent. Comme ce tunnel est beaucoup plus ample que le précédent et qu’il n’y a pas besoin de se baisser, tout le monde entre pour la visite. Il y a des passages très humides où l’eau suinte le long des parois et où des gouttes tombent du plafond. Nous faisons des photos. Nous récoltons quelques pierres qui sont encore chargées de particules d’argent et d’or.


Retour aux quads. Tamy et Chuchin ont enfourché des chevaux qui se trouvent là, sans scelle, ils n’ont vraiment peur de rien ces deux là.


Nous passons à l’hôtel pour prendre le reste de la famille des amis à Jorge. Une fois á l’hôtel, nous prenons des photos avec nos tee-shirts de notre club Dacot. Puis nous remontons sur les quads, Graciela se joint á Pepin et á la famille des amis de Jorge, ils vont nous suivre en camionnette. Cette fois nous sommes 13 quads.


A chaque fois que nous passons en ville, je vois une annonce qui dit « stationnement réservé aux Willis », mais je ne sais pas ce que s’est. On me donne l’explication locale. Il s’agit des taxis de Real de Catorce, il parait que leur nom veut dire « les arrières grands parents du taxi ». Ceux sont des jeeps aménagées (si on peut appeler ca un aménagement) pour le transport. Les gens s’installent dedans, sur le toit, certains s’accrochent sur les côtés.


Il y a énormément de trafic et certaines rues sont fermées à la circulation, ce qui fait que nous perdons de vue la camionnette de Pepin, comme c’est une Pick up assez long, il ne peut pas prendre le même chemin que nous, nous l’appelons sur son portable pour l’avertir que le mieux c’est que chacun continue comme il peut et nous nous donnons rendez vous à la station de gare qui s’appelle « Catorce »


La route est sinueuse, étroite, d’un côté il y a la montagne et de l’autre le précipice. Nous nous arrêtons le long du ravin pour attendre l’autre moitié du groupe qui est resté retenu dans la circulation. Arrive un Willis et nous devons bouger les quads pour lui laisser le passage. Je ne sais pas comment font les gens pour s’installer sur le toit des jeeps, c’est une voiture étroite, haute, elle bouge énormément, moi j’aurai peur de me retrouver précipité dans le ravin au premier coup de frein un peu brusque, mais non, il semblerait que tous profite pleinement du paysage qu’ils ont de là haut.


Et comme ca, nous allons croiser plus d’un Willis, à chaque fois il faut que les quads montent deux roues sur le pan de la montagne pour les laisser passer. Finalement nous arrivons à un endroit qui s’appelle Sacabon, il y a une énorme cheminée, un groupe de motards est déjà là et je trouve un peu dommage qu’ils ne puissent pas se passer de mettre de la musique très forte, cela coupe le charge du lieu qui devrait respirer la tranquillité.


Là aussi nous entrons dans le tunnel d’une ancienne mine, mais il y a énormément de boue pour la présence d’un petit ruisseau qui court tout le long du mur, aussi, au bout d’un moment, nous faisons demi tour.


Nous faisons des photos installés dans un Willis qui se trouve stationné devant une petite chapelle. Il commence à tomber quelques gouttes et avant de reprendre la route, nous enfilons, certains, les imperméables, d’autres des sacs poubelle pour se protéger de la pluie.


Le Willis qui arrive ne nous laisse pas le choix, il se colle côté montagne et on doit donc nous, passer côte précipice. Je préfère ne pas regarder car je sais que les roues frôlent le vide. Ouf, nous sommes de l’autre coté.


Il pleut toujours lorsque nous arrivons á la station de gare « Catorce », nous retrouvons Graciela, Pepin et la famille des amis de Jorge. Nous restons un moment, le temps de faire quelques photos et, pour nous, de quitter les imperméables, vu qu’il ne pleut plus. Et nous reprenons le Quad pour rentrer á l’hôtel par le même chemin chaotique. Je demande á Jipé si cela va aller, car ca monte continuellement, mais il me dit que oui, ce qui lui fait mal c’est lorsqu’il conduit au milieu des pierres.


Nous venons á peine de quitter la route normale, quand il recommence á pleuvoir (pluie et grêle), pas question de s’arrêter pour enfiler á nouveau les imperméables, tant pis si on se mouille, la douche nous réchauffera. De nouveau, nous nous trouvons face á face avec un véhicule, cette fois ci ce n’est pas un Willis, mais une camionnette, beaucoup plus large que la jeep, impossible de passer á deux, il faut manœuvrer pour se plaquer contre la paroi et laisser le passage. Jipé me demande de descendre pour avoir plus de visibilité, Baldo s’avance á la hauteur de notre moto pour pouvoir ensuite effectuer une marche arrière et se garer derrière nous. Juste á ce moment là, la roue arrière monte sur une pierre et le Quad bascule sur le coté, heureusement, Baldo est là et Jipé peut s’appuyer sur lui pour redresser le quad, il en a fallu de peu qu’il retombe sur le cote droit « aille les côtes !!!! »


Nous rentrons a hôtel, il n’est pas tard, un peu plus de 17h et nous avons fait en tout, 55km. Chacun regagne sa chambre pour se doucher et se mettre au sec, puis on se retrouve au restaurant de l’hôtel pour un repas bien mérité, rien de gargantua, mais aujourd’hui nous sommes des routards, pas des gastronomes.


Il fait très froid á cause de la pluie qui n’a pas cessé de tout l’après midi, mais malgré ca, nous partons en petits groupes, faire un tour en ville, puis c’est le retour á l’hôtel, il faut commencer á préparer les sacs pour demain, c’est déjà le retour á la maison.


Le départ est prévu pour 8h, donc rendez vous dans le hall á cette heure là, avec les sacs prêts. On se souhaite une bonne nuit et chacun regagne sa chambre froide et humide.