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Vendredi 15 Juillet 2011


Rien que le fait de commencer à charger les dernières affaires sur la remorque et l’adrénaline est là, présente et ne demande qu’à sortir par tous les pores de notre peau. On n’a plus d’âge, plus de problème, on ne pense qu’à une chose, cette nouvelle aventure qui commence là, maintenant et qui va durer tout ce long week-end. Mais on n’en est pas encore là, à peine si nous sommes au commencement de cette route qui va nous mener jusqu’à Guanajuato.


Nous nous retrouvons tous, plus ou moins à l’heure, c'est-à-dire 10h30, au point de rendez vous, il y a Baldo, Sabás, Tawa, Mina, Bache, Diego, Mando, Jipé et moi, Ana. Nous sommes un peu plus de la moitié du groupe que constitue cette sortie, les autres vont nous rejoindre en cours de route, certains ce soir, d’autres demain, le vrai départ se faisant de Querétaro.


Les camionnettes et les remorques sont prêtes, Tawa part déposer le plus petit de ses fils chez ses parents, c’est eux qui vont le garder cette fin de semaine, cela lui arrive de nous accompagner, mais seulement quand il y a une voiture qui nous suit et dans laquelle il est en toute sécurité, cette fois ci, il n’y a que des quads, des rangers et une moto cross.


Du fait que Tawa part 10mn avant 11h, l’heure fixée pour commencer la route, nous savons d’hors et déjà que nous n’allons pas partir à l’heure, mais peu importe, en fait ce n’est qu’un avant goût aujourd’hui et si nous n’arrivons pas à Querétaro à midi ce sera à 13h, où est le problème ?


En fait, on rit lorsqu’on la voit revenir, elle a fait l’allée retour en un éclair et en plaisantant on lui demande si elle a prit le temps d’ouvrir la porte pour que son fils descende, mais on la connaît tous et on sait aussi que ses parents ne vivent pas très loin.


Alors voilà, on monte tous en voiture et bien sûr, la distribution des places au dernier moment n’a rien à voir avec le programme de Jipé mais c’est comme ça, on aime bien les petits changements de dernière minute, c’est ce qui met un peu de piment aux sorties.


Bon, cette fois ci on est fin prêt pour le départ et il est 11h 30, on fait 500m et Sabás s’arrête, on se demande ce qu’il y a et bien c’est simple, il a oublié de replacer la plaque d’immatriculation sur sa remorque et il risque une contravention, donc Tawa qui est la seule à conduire une camionnette sans remorque fait demi-tour pour aller la chercher. Pas question de continuer comme ça, on reste donc sur place et on discute en attendant qu’elle revienne.


On parle de comment devenir associé, des conditions qu’il faut remplir pour ça, donc on plaisante en disant qu’il faut présenter une pièce d’identité, qu’il faut être majeur, qu’il faut être délivré du service militaire et Baldo qui connaît très bien Jipé rajoute qu’il faut passer l’épreuve de la patience. Et bien, un moment après il me dit « Hum ! Je crois que lui ne l’a pas passé l’épreuve de la patience », en effet, Jipé vient de faire demi-tour avec camionnette et remorque chargée pour aller voir pourquoi Tawa tarde autant. En fait c’est un peu de ma faute du fait que j’ai dit plusieurs fois qu’elle devait avoir un problème pour ne pas être encore revenue.


Bon, ça y est, on entend et voit la voiture de Jipé revenir suivit de Tawa, c’est bon, on peut prendre enfin le départ et il est tout de même 11h 50, cette fois ci, c’est le bon, plus d’arrêt jusqu’à Querétaro, sauf pour faire le plein des réservoirs, mais ça c’est normal, sans essence on n’irait pas loin.


Comme il n’y a qu’une centaine de kilomètres qui nous séparent de notre village à la ville de Querétaro, malgré que nous ayons les remorques, nous arrivons à 13h15 à l’hôtel « Misión Juriquilla » il faut dire aussi que ce n’est que de l’autoroute. Nous nous trouvons maintenant à 1935 m.n.m. (Mètres Au dessus du Niveau de la Mer)


Il y a à peine 10mn que nous sommes arrivés quand nous rejoignent Pepin et sa camionnette, ainsi que Tamy qui est accompagné de Fredy, même si cette fois ci, Fredy ne fait pas parti de la route, il a tenu à venir nous rendre une petite visite. Ce soir Diego partira dormir chez son frère et ils nous rejoindrons demain matin pour le grand départ.


Nous déchargeons les affaires et les motos qui vont rester pour ce soir à l’hôtel où nous comptons passer la nuit. Les hommes repartent un moment après pour la ville de Guanajuato, c’est là que l’on va laisser les camionnettes et les remorques que nous récupèrerons dimanche en fin de parcours pour rentrer à la maison. Un chauffeur est là, il va les suivre avec la camionnette de Tawa et il ramènera tout le monde à l’hôtel pour passer la nuit.


Pour varier un peu, Tamy est en pleine réparation, on le voit avec un tube de silicone à la main et quelques outils par ci par là, on craint que sa moto cross ne le lâche en route, il y a au total environ 200 km à faire et pas de camionnette qui nous suit pour nous dépanner.   


Tawa, Mina, Bache, Mando et moi, nous nous installons dans nos chambres, et là pour une fois, c’est le grand luxe. Puis nous nous dirigeons vers le restaurant, il est grand temps de faire un bon repas, le buffet est excellent, et ceux qui choisissent cette option ne sont pas déçus par la qualité des plats. Ensuite, pour tuer le temps, il ne nous reste ni plus ni moins que de nous sacrifier en nous installant au bord de la piscine tout en savourant une bonne bière bien fraîche. Tawa et moi nous papotons pendant que Mando, Mina et Bache profitent des bienfaits d’un bon bain qui va durer pratiquement 2 heures.


Les hommes nous appellent pour nous informer qu’ils ont fait bonne route, qu’ils sont sur le chemin du retour mais qu’ils vont faire eux aussi une halte pour manger et que l’on se retrouvera tous à l’hôtel aux environs de 19h 45.


Et ils sont à l’heure. Entre temps Fredy, Tamy et Diego sont revenus à l’hôtel pour profiter un peu de la piscine. Fredy ne peut pas s’y mettre vu qu’il s’est blessé à un pied, mais il nous tient compagnie. 


Certains prennent un rafraîchissement et vers les 21h nous partons pour souper au Club Nautico, Polo et Pao nous ont rejoints pour le repas. Nous partons donc en quads et en rangers du fait que comme voiture, il n’y a plus que celle de Polo qui vient d’arriver, mais comme il habite lui aussi dans les environs, il rentrera chez lui pour la nuit et nous rejoindra demain matin avec son autre fille, Vérito, c’est elle qui nous accompagne cette fois ci pour la route.


On passe une excellente soirée, comme il y a le choix entre plusieurs restaurants, nous optons pour l’italien et ne sommes pas déçus.


Il est tout de même minuit lorsque nous regagnons nos chambres pour finir la nuit, demain le petit déjeuner est prévu à 7h, on se donne donc rendez vous au restaurant de l’hôtel à cette heure là.


Bonne nuit à tous et à demain.




 

 

Samedi 16 Juillet 2011


Après une très bonne nuit, nous nous préparons pour commencer cette aventure numéro 15. En tout premier lieu, il faut bien préparer la malle que l’on va donner à Vero, femme de Polo, elle va tout emmener chez elle et on repassera prendre nos affaires, dimanche soir en rentrant. On ne peut pas sur les quads et les rangers emmener tous les sacs, donc tout le linge que nous avions hier, nous allons le lui donner et nous ne partirons qu’avec les affaires de toilette, celles pour la nuit et le linge pour demain, ce qui fait déjà pas mal de choses à emporter dans des sacs que nous allons attacher sur les portes bagages des quads ou à l’arrière des rangers. On vérifie tout plusieurs fois, il vaut mieux.


Nous nous retrouvons tous au restaurant pour un petit déjeuner très copieux et succulent. Tout y est de très bonne qualité et le moins que l’on puisse dire pour ceux qui déjeunent vraiment, c’est que l’on se régale, mais il y en a qui par prudence ou parce qu’il est trop tôt pour déjeuner ne prennent que des fruits ou des céréales.


Nous prenons les affaires à laisser et celles à emporter et nous nous dirigeons vers le parking où nous attend Vero avec sa camionnette, nous chargeons tout dans son coffre et le reste, chacun l’installe sur son quad ou sur son ranger, il faut bien tout attacher car la route est longue, nous comptons arriver à San Miguel Allende (Gto) pour le repas et à Dolorès Hidalgo pour la nuit. Dernières vérifications, dernières recommandations et c’est le départ, il est 9h, on est juste un tout petit peu en retard, mais je crois que ce serait monotone si on partait tout le temps à l’heure, donc le mieux c’est de ne « jamais » partir à l’heure prévue, ça veut dire que l’on aura quelque chose de plus à raconter.


Au départ on a un peu de bonne route, il faut sortir de la ville. Le premier qui s’arrête c’est Diego, son jerrican est mal attaché et il menace de le perdre. Polo l’aide à le remettre bien en place et on reprend la route. Un peu plus loin, c’est Mando qui a un problème avec son sac, donc cette fois ci, c’est Jipé qui vient à la rescousse et on continue notre bonhomme de chemin. Il fait un temps splendide pour le moment et on espère que cela va continuer.


Ça y est, nous sommes sur les chemins de terre, mais comme il a plu récemment, il n’y a pas un brin de poussière, je crois que cette balade va être très agréable. Au km 15 nous atteignons le point le plus haut du parcours, 2368 m.n.m.


Nous arrivons à une propriété privée, c’était prévu, nous en avions parlé avec le guide qui nous a recommandé cette route, normalement il n’y a pas de problème dès l’instant où l’on referme bien le grillage derrière nous et où on respecte la nature et le bien d’autrui.


Nous passons en bordure de cultures, mais le chemin étant bien tracé, nous n’en sortons pas. Sabás est notre guide de tête, il a le circuit enregistré sur son GPS, ensuite un peu en retrait vient Baldo avec lui aussi son GPS puis c’est Jipé et moi qui fermons la caravane, nous avons nous aussi la route sur notre GPS, pas de risque de nous perdre et en plus nous avons décidé qu’au moindre doute, nous nous arrêterions pour nous consulter.


Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu un paysage aussi vert, cela change des terrains brûlaient par la sécheresse que nous traversions au cours des routes précédentes, là tout est vivant, coloré et tout respire le calme et la tranquillité. Nous voyons juste quelques maisons par ci par là et quelques animaux, vaches, chevaux, moutons et chiens bien sûr.


Nous sommes les derniers à sortir de la propriété et d’un seul coup, nous sommes interpellés par un homme et son fils, pas aimable du tout, qui nous demande sans même nous dire bonjour, ce que nous faisons sur leur propriété et qui nous a donné l’autorisation de traverser leurs terres.


Heureusement que Jipé est prévoyant, il leur donne le nom du guide qui nous a recommandé le circuit et sort à l’appui tout l’échange de courrier qui s’est fait par mail entre eux deux. Le type en prend connaissance et nous dit que la personne qui devait le contacter pour l’avertir de notre passage ne l’a pas fait et donc il ne lui reste plus qu’à nous souhaiter une bonne continuation.


Et bien son souhait ne devait pas être très sincère parce qu’un peu plus loin nous voyons que Tamy qui est juste devant nous, ralenti la course et laisse une grande distance entre lui et ceux qui le précèdent. Nous nous mettons à sa hauteur pour lui demander s’il a un problème, mais il nous fait signe que tout est ok, donc nous nous replaçons derrière lui et à peine sommes nous en place qu’il pile et nous avec pour ne pas lui rentrer dedans. En fait, il n’a pas freiné brusque, son moteur s’est tout simplement bloqué et nous sommes en pleine campagne, comme nous venions d’attaquer un genre de petite départementale, les autres ne se sont pas rendu compte de notre arrêt et ont continué leur chemin. Il est 9h 45, sa moto n’a pas tenu une heure.


Il faut quitter la malle et les sacs que nous avons à l’arrière du ranger pour avoir accès à la caisse à outils de Jipé. De mon côté j’essaye d’appeler Graciela sur son portable, c’est la seule qui peut me répondre puisque Baldo et elle sont dans un ranger, donc les mains libres pour atteindre son téléphone. Mais voilà, je n’ai pas de signal, rien. Il arrivera bien un moment où quelqu’un va se rendre compte que l’on ne suit plus, mais quand ?


Le premier qui nous rejoint, c’est Polo et sa fille Vérito, suivit de prêt par Diego. On est tous autour de la moto de Tamy, il a beau essayer de voir le problème, rien à faire, il faudrait démonter complètement le moteur pour voir réellement d’où vient la panne. Vérito a un peu de signal avec son portable, mais plus de crédit, donc elle prend le mien pour voir si elle arrive à capter et oui, il y a du signal de l’endroit où se trouve le quad de son père, bien que ce ne soit pas si simple que ça, il faut le tenir en hauteur, à bout de bras.


On appelle plusieurs fois Graciela mais la communication à chaque fois se coupe, je mets le haut parleur pour ne plus bouger le portable de place. Il y a une voix d’homme qui me dit que si je les entends, le mieux c’est d’envoyer un message, ce que je fais mais faut-il encore retrouver l’endroit exact où l’on arrive à avoir un peu de signal pour l’envoyer. Et oui, pour écrire le message, il a bien fallu que je mette le portable à portée de mes yeux.


Un peu au loin, je vois un homme labourer son champ avec son cheval, moi je ne pense qu’à faire des photos, pour moi ça reste quelque chose de typique, mais Polo voit tout de suite une solution de secours à notre problème, il prend son quad et se dirige vers la petite maison qui se trouve un peu en retrait de la route et qui appartient sûrement à l’homme qui est entrain de labourer. En fait il est allé lui demander si on pouvait lui laisser la moto en garde pour le week-end, le temps de finir la route et qu’on repasserait la prendre dimanche soir ou lundi dans la journée. Pas de problème, il nous dit que oui, donc Polo remorque la moto de Tamy jusqu’à la petite maison et on est juste entrain de voir comment ensuite rejoindre les autres, quand on voit arriver Mando sur son quad, donc c’est tout simple, Tamy monte avec lui pour le moment, une fois que l’on aura rejoint le groupe, il faudra refaire la distribution pour question de poids vu que le quad de Mando n’est fait que pour une personne. Mais ça c’est juste un détail.


Voilà, nous rechargeons tout sur le ranger et reprenons la route, en fait le reste du groupe n’était pas loin du tout de nous, mais d’où nous étions nous ne pouvions pas les voir et eux ne pouvaient pas non plus nous voir pour le tournant qu’il y avait juste après la montée. Tout le monde est bien à l’abri du soleil sous un grand arbre dans un petit chemin de terre que nous devons emprunter.


Nous discutons comment nous organiser pour continuer notre circuit, nous demandons à Diego de laisser son quad à son frère et lui de monter derrière Pepin qui est seul sur le sien. Il ne faudrait pas qu’il y ait d’autres pannes de ce genre car il ne reste plus qu’une place de disponible, celle derrière Fer. Nous remettons les casques il est 10h 30.


Et nous continuons notre chemin entre les arbres, les champs et les quelques maisons que l’on voit par ci par là. Parfois sur le bord du chemin, des enfants nous saluent de la main et nous leur répondons de la même façon. Je préfère ça aux chiens qui se jettent sur nos engins en aboyant, j’ai toujours peur que l’on en blesse un.

 

Nous passons quelques pierres et je demande à Jipé si c’est de ce tronçon dont parlait le guide. Dans son dernier mail, il nous disait qu’il y avait à passer une dizaine de mètres un peu difficile de grosses pierres, mais qu’en prenant bien sur la droite, il n’y aurait pas de problème, mais Jipé me dit que non, c’est beaucoup trop simple et que d’après la route indiquée, c’est un peu plus en avant. Effectivement, un peu plus loin tout le monde stop, comme on est les derniers, on descend pour voir pourquoi on s’est arrêté et en fait, c’est bien là qu’il y a les grosses pierres à franchir, il faut passer un par un, en prenant bien sur la droite. Les quads mais un peu plus les rangers pour être plus larges et plus bas, restent en équilibres sur 2 roues le temps de retoucher terre et le plancher frotte sur les pierres, heureusement aussi bien celui de Baldo que le nôtre ont une protection en métal. 


Pour alléger le ranger qui est un véhicule très bas, Jipé m’a demandé de descendre, du coup, je peux tranquillement faire des photos du passage, puis je remonte m’installer à ses côtés.


Une fois tous de l’autre côté des pierres, je vais féliciter Tawa, je suis toujours en admiration devant sa dextérité bien que pour elle cela soit quelque chose de tout à fait normal, pour moi non, je sais que j’en serais incapable.


Nouvel arrêt, cette fois ci le passage est un peu plus difficile, en fait ce doit être celui là dont le guide faisait allusion, les 10 mètres de grosses pierres. Encore une fois, tous ceux qui sont à deux sur leur engin, font descendre le co-équipier pour alléger la machine. Du coup, nous sommes plusieurs à faire des photos, il y a Graciela, Vérito, Mina et moi.


Un par un les quads passent. Tawa reste bloquée, une roue entre deux pierres, Sabás la conseille pour la manœuvre puis l’aide à diriger les roues dans la bonne direction en compagnie de Tamy et Polo.


Mando aussi reste entre les deux même grosses pierres, il a prit trop à droite. Pendant ce temps, Tamy demande à Diego de passer son quad, comme il est plus léger, c’est plus facile pour lui de faire la manœuvre et du coup, pour ne pas attendre que Mando libère la place, il passe complètement à gauche et oui, la jeunesse ne doute de rien, le quad est complètement dans les airs ce qui ne semble pas du tout impressionner Diego qui pousse le moteur à fond et retombe un peu plus bas sur ses quatre roues. BRAVO. Tous les autres sont très bien passés, Sabás, Baldo, Fer, Pepin, Polo et Jipé  je sens qu’il va y avoir de belles photos à voir.


Que d’émotions, que de satisfactions, que de plaisir partagés. On forme vraiment une bonne équipe bien solidaire, on s’entraide, on plaisante, on chahute, dans une ambiance saine, entre nous il n’y a pas de conflit de générations il y a juste un groupe de 15 personnes.


Et ce paysage ! Une merveille de la nature, des arbres, des champs verts, des petites fleurs sur le bord des chemins, des oiseaux qui nous survolent, un ciel bleu, pas l’ombre d’un nuage. Le paradis sur terre juste percé par le bruit de nos machines.


Avec tout ça il est 13h lorsque nous arrivons à San Miguel Allende (Gto), nous avons parcouru 52 km depuis notre départ de Querétaro et nous sommes maintenant à 2009 m.n.m. On se perd un peu dans le dédalle des rues, c’est samedi et il y a foule, cela va être difficile de trouver pour stationner. Pepin connaît un bon restaurant qu’il nous recommande et bien que ce ne soit plus un gros mangeur, on peut lui faire confiance.


San Miguel Allende est une très jolie ville, très colorée, vu qu’il a fait très chaud depuis notre départ et que nous sommes toujours sur nos engins avec tout l’équipement sur soi, nous souffrons de passer devant les boutiques où s’alignent les bouteilles d’eau ou de rafraîchissement, je rêve à une bonne bière bien fraîche, j’en ai l’eau à la bouche (non, la bière…) et puis on a faim, les émotions ça creuse et le petit déjeuner est bien loin.


Les rues étant très étroites, ce n’est effectivement pas facile de se stationner, nous sommes les premiers pour opter pour un stationnement public, au moins on pourra laisser sur place, casques, gants, blousons et autres affaires que nous ne voulons pas transporter avec nous jusqu’au restaurant.


On passe devant de nombreuses petites boutiques d’artisanat, mais il n’y a pas que ce qui est à vendre qui est pittoresque, sinon les devantures elles mêmes, on remonte de nombreuses années en arrière quand la façade des magasins étaient faites en bois peint et qu’il y avait un filet doré tout autour de la moulure. Moi j’adore, c’est ce que j’aime dans ce pays, la diversité selon la ville que l’on visite. Les églises sont magnifiques et même si l’on n’est pas croyant, on a envie d’y entrer.


En attendant c’est dans le restaurant que l’on entre, il s’appelle le « Mamamia » et la spécialité, tous les plats italiens, un vrai régal et en plus on a tous faim, alors on ne tarde pas à passer commande, mais d’abord la boisson, on a trop soif, certains prennent des orangeades faites maison, des cocas cola, et d’autres, une bonne bière bien fraîche.


Au milieu de toutes les petites tables de 4 ou 5 personnes, trône la nôtre. Une table pour 15 personnes ça en impose. Une pizza par ci par là, des pâtes en veux-tu en voilà et un peu de viande grillée pourquoi pas, compose le menu de chacun.


Nous ne nous attardons pas trop, il y a encore de la route à faire 49 km avant d’arriver à Dolorès Hidalgo où nous pensons passer la nuit. Nous nous dirigeons vers le stationnement pour récupérer équipement et engins, nous repartons il est 14h 30. Pepin nous fait rire, il pose déjà la question de savoir où l’on va souper ce soir.


Même problème pour sortir de la ville, la foule intense bloque un peu la circulation mais ça on s’en doutait, donc patience.


Au km 9 nous atteignons cette fois ci, la partie la plus basse du circuit, 1843 m.n.m. et cela nous ramène aux champs verts, à la pleine nature, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas une route dans ce style, autant de verdure, de plaines qui s’étendent à perte de vue, quelques arbres par ci par là, des petites maisons perdues dans cette immensité et une ligne d’horizon qui rejoint le bleu du ciel.


Nous longeons des champs qui viennent d’être arrosés et entre deux terrains, les sillons causés par les tracteurs se transforment en tranchées gorgées d’eau, eau qui avec le passage des quads se changent en boue et voilà que Mando reste enlisé en plein milieu. Sabás étant le premier, lui est passé sans problème, j’ai vu Baldo prendre bien à gauche pour éviter le plus possible ces flaques de boue, Tawa aussi est passée, tant bien que mal en patinant un peu, puis Pepin et Fer ont eux aussi atteint l’autre côté, mais plus on est à passer et plus le terrain se fait glissant et collant.


Tamy descend de son quad pour aider Mando à sortir de là. Jipé voyant ça, prend bien à droite des tranchées mais il n’a pas vu qu’il y en avait justement, qui regorgeaient d’eau et il se trouve qu’ils sont à égales distance avec les roues de notre ranger ce qui fait qu’il reste attrapé à cheval entre deux tranchées, roues de devant dans l’une, roues de derrière dans l’autre et ça patine.


Polo vient se placer derrière nous et installe le treuil pour nous sortir de là, mais le ranger est tellement lourd que quand il met la marche arrière pour nous tirer, c’est lui qui avance presque jusqu’à nous. Tamy encore une fois vient à notre secours et essaye de soulever l’avant du ranger, Toña se joint à lui, je suis descendue du ranger pour le soulager de mon poids. On a placé derrière les roues arrière des pierres afin qu’elles accrochent et sortent de la tranchée. Ça y est, enfin on en est sorti et Jipé repart cette fois ci sur la gauche, comme a fait Baldo un moment avant.


Maintenant c’est au tour de Tamy de rester enlisé et cette fois ci c’est Jipé qui l’aide à s’en sortir, mais avec lui c’est vite fait, son quad est tellement petit et léger qu’ils le soulèvent entre tous  les deux et le remettent sur la terre sèche.


Nous sommes pour sortir de ces terres quand Sabás se fait arrêter en haut d’un chemin, nous ne savons pas pourquoi, il semble discuter avec un homme, il se trouve juste en bordure de la route que nous devons prendre maintenant. En attendant on est tous arrêté à la queue leu leu. Juste devant le quad de Tawa il y a une chèvre qui fait des bonds et se contorsionne, elle doit avoir peur des motos, mais comme elle est attachée, elle ne peut pas aller bien loin, Tawa attend qu’elle se calme pour la passer et nous faisons tous de même. Un peu plus loin Sabás va s’arrêter pour nous raconter ce quel était le problème.


En fait, nous venions de passer une autre propriété privée sans le savoir, apparemment nous sommes un peu sortis du circuit indiqué par le guide car il y a des champs qui sont ensemencés et qui font que le chemin contourne les terres. Le type lui a dit qu’il le laissait passer une fois mais que c’était la dernière ce n’est pas important puisque l’on ne doit pas revenir par cette route, le principal c’était de sortir de là.


Par moment nous nous trompons un peu de route (perte de signal GPS), mais ce n’est pas grave, au contraire, c’est une façon comme une autre de nous voir de face, le temps de faire le demi-tour, sinon, nous ne voyons que le dos de celui qui nous précède. Je crois qu’il faut toujours voir le côté positif des choses. On se salue de la main et on se remet dans l’ordre initial.


Et toujours un paysage aussi fantastique, aussi beau, aussi vert c’est vraiment le retour à la nature. Bien sûr que nous nous arrêtons plusieurs fois faire des photos, certaines individuelles, d’autres de groupes et parfois le groupe pratiquement au complet, il ne manque que celui ou celle qui prend la photo. Dans les passages un tout petit peu compliqués, Sabás est là, son appareil photo à la main.


On fait une petite halte sur un pont, le lit de la rivière est à sec, dommage, ce doit être très joli quand les pluies font monter le niveau de l’eau. On fait encore quelques photos,  mais là on fait en premier les hommes, au total 10 et ensuite, le groupe des 5 femmes. Nous ne sommes plus qu’à 8km de la fin du circuit d’aujourd’hui.


Nous arrivons à Dolorès Hidalgo qui se trouve à 1941 m.n.m. il est 18h 50. La ville est reconnue par décret, tant par le gouvernement local que par le fédéral, comme le berceau de l’indépendance du Mexique, puisque le parvis de sa paroisse a été le témoin du fameux « Cris de Dolorès », appel initial pour prendre les armes contre le régime vice-Reynal et la couronne espagnole émis par le Père Miguel Hidalgo et Costilla le matin du 16 Septembre 1810.


Nous nous stationnons dans la rue Guerrero, l’hôtel ne doit pas être loin. Effectivement, il est juste de l’autre côté du croisement, de loin je vois l’enseigne « Hôtel Posada de las Campañas ».


Il n’y a pas de stationnement prêt de l’hôtel, juste un emplacement le long du trottoir qui permet de décharger les affaires dans le hall, on prend possession des chambres le temps que les hommes aillent garer les quads et les rangers 4 rues plus loin dans le stationnement de l´hôtel.


On prend une bonne douche bien méritée et on se retrouve tous pour le repas du soir. On ne peut pas comparer cet hôtel à celui d’hier au soir, mais il est très accueillant et propre ce qui est très important. Baldo nous offre un verre de tequila et une fois bu, nous partons marcher un peu avant de chercher un restaurant.


Sur la place devant l’église, il y a un jet d’eau et nous nous faisons des photos à tour de rôle jusqu’à ce que Jipé demande à une passante de nous prendre en photo, c’est la seule façon pour être tous sur le même clicher.


Le vent tourne et nous nous faisons arroser, ce n’est que rire et nous partons tous dans des directions opposées en criant.


De la place nous voyons une terrasse toute illuminée et nous pensons que c’est un restaurant, donc nous nous y rendons, effectivement, c’est un petit restaurant, je dis petit parce que dans la salle du rez de chaussée que nous traversons pour prendre l’escalier qui nous conduit à la terrasse il n’y a que peu de tables et une fois en haut, en fait, il n’y a qu’une dizaine de petites tables rondes. Nous ne voulons pas vexer le serveur et décidons de prendre tout de même un café ou une boisson avant de partir à la recherche d’un vrai restaurant.


Graciela qui n’est pas montée en même temps que nous pour s’arrêter faire un achat personnel, nous dit qu’un tout petit peu plus haut il y a un hôtel avec un restaurant et que bien que vide, il lui a paru bien, mais qu’avant de laisser celui là, le mieux c’est que quelqu’un aille voir, donc Tawa et moi nous y allons. On est pris d’un fou rire en redescendant l’escalier, heureusement il n’y a personne ni pour nous voir ni pour  nous entendre.


Le restaurant dont nous a parlé Graciela nous parait à toutes les deux très bien et nous revenons sur nos pas pour dire à tout le monde qu’après la boisson que nous avons commandé, nous partons tous pour manger ailleurs. Il n’y a que Fer qui soupe là, il est trop fatigué et préfère retourner à l’hôtel. On lui souhaite une bonne nuit, on se verra demain matin pour continuer la route comme prévue.


Nous payons les boissons, l’un des patrons nous demande s’il peut nous prendre en photo pour mettre dans sa page facebook, on pense que cela ne fait pas longtemps que ces trois jeunes ont ouvert ce restaurant. Bien sûr que nous acceptons.


Nous redescendons pour nous diriger vers le restaurant de l’hôtel qui se trouve un peu plus haut. En fait la salle n’est pas vide au contraire, c’est juste qu’elle est divisée en deux, une partie qui se voit de la rue et une autre un peu plus dans le fond où s’attablent tous les habitués du coin qui savent qu’il va y avoir une attraction, mais personnellement, nous sommes très bien un peu loin du bruit que fait la musique et surtout la voix de la chanteuse qui est très puissante.


Voilà, encore un très bon repas de prit, on voulait faire souffler les bougies à Mina dont c’est l’anniversaire demain, mais tous les jeunes sont trop fatigués, ils n’ont qu’une envie, c’est d’aller se coucher, donc nous remettons ça à demain, de toute façon, comme cela, ce sera vraiment le jour « J ».


Il doit bien être un peu plus de 23h lorsque nous regagnons chacun notre chambre. Nous décidons de nous retrouver à 8h pour le petit déjeuner que nous prendrons dans le même restaurant que nous venons de quitter, l’hôtel où nous sommes sert le petit déjeuner plus tard.


Bonne nuit à tous et à demain.



Dimanche 17 Juillet 2011


A 8h tapant, nous sommes tous dans le hall de l’hôtel prêt pour le dernier petit déjeuner de cette sortie.


Nous nous dirigeons vers le restaurant de la veille, nous y étions bien et le serveur nous avait dit qu’ils commençaient à servir à partir de 8h, donc nous ne devrions pas attendre.


En effet, lorsque nous arrivons, le buffet est dressé, copieux et avenant. Il y a 2 grandes tables de prêtes aussi nous nous divisons en 2 groupes, d’un côté tous les jeunes et de l’autre, les adultes.


A part Pepin qui depuis son opération est celui qui mange le moins, nous choisissons tous le buffet. Nous commençons dans la bonne humeur, parlons de la journée qui s’annonce un peu pluvieuse, on va voir s’il ne va pas falloir mettre les imperméables avant de sortir etc.


Graciela reçoit un appel téléphonique, mauvaise nouvelle, un beau frère à eux vient de décéder. La route nous apporte des joies, des anecdotes, des rires, mais le quotidien est là avec ces peines et ces déboires. Impossible de rentrer immédiatement, les voitures se trouvent en fin de parcours. Nous finissons donc de déjeuner en parlant de ce qui vient de se passer, dans la famille, à quelques kilomètres de là.


Retour à l’hôtel pour charger les quads et les rangers que les  hommes ont été chercher au stationnement. Il commence à pleuvoir, du coup nous préférons tous bien nous équiper avant de prendre la route, c’est toujours plus agréable d’enfiler les imperméables sur un vêtement sec que sur un habit humide ou mouillé.


Et nous prenons la route pour la dernière étape, nous laissons Dolorès Hidalgo il est 10h 45 pour nous diriger vers Guanajuato (Gto) à 68 km de là.


Premier arrêt, faire le plein d’essence pour tous les véhicules puis nous sortons de la ville, c’est toujours un peu long car il nous faut respecter les feux tricolores, patienter dans les embouteillages et surtout prendre la bonne direction, ce qui n’est pas toujours simple car les panneaux n’abondent pas.


Le paysage change par rapport à la route d’hier. Pas tout de suite, mais au fil des kilomètres. Nous nous arrêtons faire des photos le long d’un étang, puis dans une clairière où vu l’heure avancée, Baldo et Graciela nous offrent une très bonne coupe de vin et même s’il est servi dans un verre en plastique que l’on partage entre couple, on l’apprécie énormément.


Nous posons, casque sous le bras, pour la postérité, chacun à côté de son engin. On va finir par se prendre pour des artistes…..


La route continue et cette fois ci, on commence la grimpette. On va passer de 1941 m.s.n.m à 2560 m.n.m. point le plus culminant du parcours et qui se trouve au km 47, pour redescendre ensuite à 2172 m.s.n.m lorsque nous arriverons à Guanajuato (Gto).


La pluie a cessé, mais comme le temps reste couvert, personne ne quitte son imperméable, en plus l’air est frais car nous traversons des bois et nous sommes en altitude ce qui fait que l’on se sent plus protégé du froid.


Le chemin est parfois large, parfois étroit, on passe de la terre à la rocaille. Heureusement qu’il ne pleut plus car je ne suis pas certaine que la route que nous empruntons n’aurait pas été glissante, les roches sont un peu bombées, lisses et irrégulières, d’un côté il y a la roche et de l’autre le précipice. C’est vrai qu’il est jalonné de nombreux arbres mais ce n’est pas dit qu’ils arriveraient à nous retenir en cas de chute.


Sur ce parcours, le vert se mari au brun, au doré, au bleu du ciel que l’on aperçoit entre deux arbres, au gris des pierres. De temps en temps, le squelette d’un arbre est là au milieu des autres pleins de vie, la sécheresse a fait son travail dévastateur et la saison des pluies n’a rien pu pour eux.


Les chauffeurs ont les yeux fixés sur la route, mais les passagers ont la chance de pouvoir admirer le paysage et franchement, il en vaut la peine.


Nous attaquons la descente, la fin du voyage approche, un peu plus bas nous commençons à voir la ville de Guanajuato, « bijou de l’Amérique Latine », située dans le vallon de la « Sierra Santa Rosa », le clocher de la basilique, ses monuments, ses façades colorées, ses rues pavées.


A l’entrée de la ville Sabás s’arrête et s’approche d’un taxi, il lui demande de nous conduire au stationnement où ils ont laissé les voitures et les remorques, vendredi après midi. Il est difficile de s’orienter dans Guanajuato si l’on ne connaît pas, il y a de nombreuses routes sous terraines et aucune indication.


Voilà, on entre sur le parking, il est 14h et il n’y a plus qu’à charger les motos sur les remorques. Oups…….on voit Sabás chercher en vain dans ses poches, Tawa plonge les mains dans son sac, mais rien, apparemment ils ont perdu quelque chose. On s’approche pour leur demander ce qu’il se passe et bien ils n’ont pas les clefs de leur camionnette. Impossible de se rappeler où ils les ont laissé. Peut être à l’hôtel de Juriquilla, peut être dans la malle qui est partie chez Vero, peut être qu’elles sont perdues tout simplement.


Finalement, Sabás appelle à son travail, il a un double des clefs sur son bureau et il demande à la secrétaire d’envoyer quelqu’un les lui porter, alors comme de toute façon au programme il était prévu que nous mangions sur place, c’est ce que nous allons faire, de son côté, Baldo préfère rentrer tout de suite, il veut passer voir sa sœur. On se dit au revoir, eux reprennent la route et nous on arrête 3 taxis pour qu’ils nous conduisent au centre ville.


Quelle belle ville que Guanajuato, en haut du mont Saint Miguel se trouve la statue du « Pipila », ce mineur qui au 19ème siècle a fait parti des guerriers qui ont défendu la ville au prix de leur vie. Nous nous asseyons sur les marches du théâtre Benito Juarez pour faire encore quelques photos, nous apercevons entre deux ruelles l’entrée de l’Université, la plus importante et la plus belle de tout le département.


C’est ici à Guanajuato que se déroule, chaque année, le festival Cervantès, c’est ici que l’on peut visiter le fameux musée des momies. D’ailleurs, nous sommes accueillis à l’entrée de la ville par deux agréables jeunes filles, déguisées en momies, nous ne manquons pas de les photographier.


Nous entrons dans un restaurant de cuisine mexicaine, depuis notre départ, nous avons plutôt mangé italien, donc un bon petit tacos ne nous déplairait pas. Bien que le restaurant ne soit pas très grand, on nous confectionne rapidement une grande table, en fait nous ne sommes plus que 12 puisque Baldo et sa famille sont repartis.


Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Mina et dans mon sac j’ai une bougie en forme de point d’interrogation et un briquet, même si c’est sur une toute petite part de gâteau, on tient à lui faire souffler sa bougie et à lui chanter « Las Mañanitas » et c’est ce que l’on fait à la fin du repas, encore quelques photos et on reprend notre petite balade dans les rues pittoresques. On achète quelques douceurs puis on part à la recherche de 3 taxis pour remonter vers le parking, Sabás a reçu un appel téléphonique, son frère vient d’arriver avec les clefs, on va pouvoir charger le quad qui va dans sa camionnette et reprendre la route.


Cette fois ci, pour ce qui est du circuit, c’est pratiquement fini, on entame le retour vers la maison. Il est 18h05 lorsque nous quittons Guanajuato. Ce qu’il y a de bien c’est qu’il fait encore jour et que c’est toujours plus agréable pour conduire.


A 19h30 nous nous arrêtons faire le plein d’essence, Sabás nous propose de rentrer directement sans passer par Querétaro où se trouvent nos affaires du vendredi, il fait monter Tamy et Mando dans la camionnette de Pepin, c’est eux qui vont la ramener au village et nous récupérerons nos affaires demain dans le courant de la journée.


Toute bonne chose à une fin et à 20h 45 nous nous disons bonsoir, Sabás, Tawa, Mina, Bache et nous, Jipé et moi. Nous sommes devant la porte de notre maison, à quelques mètres de là, ce sera aussi la fin de l’aventure pour Sabás et sa famille.



Les participants à la route #15 Querétaro-Guanajuato:


-Baldo, Graciela, Fer

-Sabas, Tawa, Mina, Bache

-Pepin

-Polo, Vérito

-Tamy, Dieguito

-Mando

-Ana, Jipé


J’espère que ce récit vous aura plu, j’y ai mit tout mon cœur, j’ai essayé de vous communiquer mes sensations, peut être que j’ai omis des anecdotes pour ne pas les avoir vu ou les avoir entendu. Je raconte les sorties telles que moi je les vis et je vous donne maintenant rendez vous pour la route numéro 16.


A bientôt pour d’autres aventures

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By Anne Marie

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[15] Guanajuato