[creation site internet] [creation site web] [logiciel creation site] [Inicio]
[Membres de Dacot]
[24 Molango II]
[25 Tzibanza]
[24 Molango II]
[23 Tolantongo]
[22Cosco]
[Aculco II]
[Acapulqueso]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[Huasteca1]
[0 0 1 1 1 1 1 0 640 480]
[0 0 1 1 1 1 1 0 640 480]
[0 0 1 1 1 1 1 0 640 480]
[Contacto]

Todos los derechos reservados  DACOT 2010-2014

By Anne Marie

DACOT     Dañú ATV Club Outlaw Trail

[26] Aculco III, Edo. de Mex.

Samedi 25 Janvier 2014


Cela fait 6 mois et demi que nous n’avons revêtu nos vêtements de moto et autant de temps que nos quads et nos RZR sont stationnés bien sagement, dans nos garages.


Pour diverses raisons, il n’y a pas eu cette année de sortie entre Noël et Jour de l’An, il était donc temps d’organiser une petite sortie même si nous ne pouvions aller bien loin du fait que nous n’avions qu’un week-end de libre.


La sortie que nous avions faite en août 2012 nous avait enchantés et comme nous l’avions faite en semaine et que tout le monde n’avait pas pu participer, nous avons décidé de la refaire, cette fois ci en espérant être un peu plus nombreux.


Nous avons décidé ça un peu sur le pouce. Nous étions tous réunis lors d’une très importante fête familiale et amicale le samedi 18 janvier et c’est à la fin de cette soirée mémorable que la discussion est venue sur le temps qui s’était écoulé depuis notre dernière sortie qui en fait n’en était pas vraiment une puisque nous l’avions faite sans nos engins faute de place pour emmener avec nous la famille de Jipé qui était arrivée de France pour trois semaines de vacances.


Aussitôt dit, aussitôt fait, dès le lundi matin, Jipé se mit à organiser la sortie du week-end suivant. On ne pensait pas pouvoir la réaliser vu le peu de temps que nous avions devant nous, mais il faut croire que tout ce qui est un peu imprévu, en fin de compte, se passe très bien.


Le vendredi soir, Jorge et Jorgito sont venus dormir au village de manière à ne pas perdre trop de temps le samedi matin vu que nous voulions partir à 7h 30, mais encore une fois, que ce soit une sortie organisée depuis plusieurs mois ou une sortir préparée sur le pouce, le résultat est le même, nous n’arrivons jamais à partir à l’heure et ce n’est pas faute de se lever tôt.


Il fait un froid de canard et nous devons nous couvrir au maximum, dessous thermolactyl, tricot à manches longues, pull, gilet, anorak et K-way. Et même comme ça, nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas froid, le vent siffle dans nos casques. Mais rien ne nous empêchera de suivre notre programme, enfin, sur le moment c’est ce que l’on croit, mais on va vite apprendre que nous n’avons pas toujours en main notre destin et qu’il faut le subir puisque tout est écrit d’avance.


Finalement nous prenons la route il est 8h 25, nous avons presque une heure de retard sur l’horaire prévue, direction Aculco. Nous n’allons pas très loin et la route est assez bonne, en 25mn nous sommes rendus au ranch hôtel « eQuus » nous commençons par déposer nos affaires pour la nuit. Cette fois ci nous sommes partis directement avec nos quads et nos RZR, donc pas tellement de place pour nos affaires personnelles. Nous avons avec nous nos sacs et tout ce que nous allons avoir besoin pour le repas de midi. Il est temps d’alléger un peu nos quads et nos RZR si l’on veut continuer dans de bonnes conditions.


Nous suivons notre guide Sabás pour nous rendre au restaurant « El Pueblito » à Aculco où nous allons prendre notre petit déjeuner. Pour le moment, mise à part le fait que nous sommes partis un peu plus tard, nous suivons notre programme. Le restaurant n’est plus au centre ville, il est un peu retiré maintenant mais il gagne en espace aussi bien au point de vue salle qu’au point de vue stationnement. On commence par bouger les tables pour n’en faire qu’une grande, nous sommes tout de même 12 personnes. Il est 9h 40 lorsque nous arrivons et nous allons y rester une bonne heure.


Il est 10h 50 lorsque nous remontons dans ou sur nos engins, direction la cascade de Tixhiñu. Nous devons traverser la rivière. Jorge et Jorgito sont sur une moto de cross et heureusement qu’ils sont bien équipés parce que Jorgito dérape juste devant nous, les pierres sont vaseuses et donc très glissantes. Heureusement plus de peur que de mal, nous nous inquiétons tous car nous savons que fin juillet il a été victime d’un accident de moto et qu’il a dû être opéré du genou droit. Cette fois ci c’est le genou gauche qui a cogné les rochers mais sans gravité. Il se relève et poursuit sa traversée.


Le niveau d’eau est nettement en baisse mais cela ne nous empêche pas de faire de belles photos. Graciela bien que grippée a tenue à faire la route avec nous mais elle évite de trop s’exposer aux rayons du soleil et reste sagement dans le RZR bien qu’elle ne soit pas à l’abri de la poussière et du bruit.


Jorge en profite pour remplir son réservoir d’essence, sur une moto de cross il n’y a pas beaucoup de réserve, heureusement Baldo a ce qu’il faut et nous ne sommes pas obligés de nous mettre à la recherche d’une station d’essence.


Nous laissons la cascade il est 11h 45. Sabás, toujours dans son papier de guide, prend la tête. Nous devons retraverser la rivière et cette fois ci c’est Jorge qui part tête la première, sa roue avant est tombée dans un trou impossible à détecter à l’œil nu tant il y a de la vase. Là aussi plus de peur que de mal. Sur le moment je pense qu’il a perdu une pièce vu que je le vois penché sur la rivière, mais non, en fait il regarde juste le trou dans lequel il est tombé.


Sabás tourne sur sa gauche et Jipé me fait signe qu’il s’est trompé, nous aurions dû continuer tout droit. Ce que nous ne savons pas c’est que Jorge lui a parlé d’une boulangerie artisanale qui fait le pain et les viennoiseries pour Aculco. Sabás étant très viennoiseries, il n’a pas manqué de faire un léger détour pour voir de quoi il s’agit. Il nous appelle et nous allons tous voir ce qu’il en est. Il y a une odeur délicieuse de pain tout chaud qui nous accueille dès le pas de la porte. Sabás en ressort avec 2 bourses pleines. Il nous fait goûter et je dois dire qu’elles sont très bonnes, pas du tout le style de ce que nous avons l’habitude d’acheter et de manger dans les boulangeries traditionnelles.


Nous reprenons la route, il ne faut pas trop s’attarder si nous voulons avoir le temps de monter jusqu’à la « Peña de Ñadó » et préparer le barbecue pour la viande grillée. Il faut penser que le froid et la nuit tombe vite et qu’il est toujours plus prudent de rouler de jour.


Nous venons de quitter depuis quelques minutes la boulangerie artisanale quand le quad de Sabás tombe en panne. Nous nous stationnons tous et les hommes descendent voir ce qu’il en est. Au départ on pense que c’est une panne bénigne comme cela arrive souvent, sauf que là, il semblerait que c’est plus sérieux et qu’il va falloir pendre une décision.


Nous nous installons tous à l’ombre d’un arbre le temps que Sabás appelle son frère David pour savoir s’il peut venir avec sa camionnette lui amener le quad de son autre frère Polo et repartir avec le sien qui est en panne. Il nous dit que oui et nous lui donnons les coordonnées de l’endroit où nous nous trouvons. Il n’y a plus qu’à patienter. Sabás appelle aussi Pepin qui lui doit nous rejoindre en camionnette avec Conchita et Anacelia au Picacho, un sommet a plus de 3000 m.s.n.m. pour le repas. C’est d’accord, il nous attendra là haut. 


Jorgito le premier en profite pour faire sécher ses chaussettes et ses bottes, il est de prêt imité par son père, à les voir, on se croirait à Acapulco et non à Aculco. Autant profiter du temps de libre que l’on a devant nous pour le mettre à profit. Sabás aimerait que nous continuions la route prévue et il nous dit qu’il nous rejoint dès que possible, mais nous ne voulons pas, nous sommes un groupe et comme tel, nous nous déplaçons, pas question d’en laisser un sur le bord de la route. Il est 12h25 et nous avons fait à peine 42km. Le programme est bien compromis.


David arrive avec ses 2 fils, Carlos et Luis il est 14h15 et à 14h 30 tout est en ordre, nous pouvons reprendre la route. Avec Tawa et Graciela, nous nous inquiétons de savoir à quelle heure nous allons être sur le lieu du repas vu que d’où nous sommes, la « Peña de Ñado » nous semble bien loin et que comme toujours, il faut ensuite penser au retour. Mais Jorge nous rassure, il nous dit qu’on y sera entre 30mn et 40mn.


Tout le monde remonte sur son engin et nous reprenons le circuit, un peu écourté vu que maintenant nous n’avons plus le temps de nous rendre au bord du lac de Tepozan. Tant pis, cela nous donnera l’occasion, un jour prochain de faire Aculco IV.


Il semblerait que l’on ait tourné les pages d’un livre. Les saisons défilent et les paysages aussi. Où est ce vert intense qui accompagnait notre dernière sortie, quand la pluie arrosait la terre, quand le soleil aidait les fleurs à s’épanouir. De tout cela il ne reste pratiquement rien, c’est l’hiver et avec lui, reviennent les couleurs, dorées, ocres, la terre s’assèche, elle commence à se craqueler par endroit, l’herbe a pratiquement disparu, le niveau des étangs est en baisse, les arbres ont perdu leurs feuillage et la poussière est là, plus présente que jamais, elle pénètre nos habits et nous colle à la peau. 


Cela fait une heure et demie que nous roulons et nous ne sommes pas encore rendu au pic de Picacho où nous attendent Pepin, Conchita et Anacelia pour préparer le barbecue. C’est le moment que choisi Jorge pour tomber en panne, façon de parler bien sûr vu que tout le monde s’en serait bien passé.


En fait, lorsqu’il a chuté dans la rivière, il semblerait qu’il ait cassé une pièce du carter et il perd l’huile. Il va falloir trouver un moyen, en premier pour le remplir à nouveau et en second pour éviter qu’il ne perde à nouveau toute l’huile qu’il essaye de remettre. Heureusement que nous sommes équipés parce que Sabás propose un bidon d`huile. Il confectionne un entonnoir à l’aide d’un petit bout de carton ou de papier.


Nous voulons manger sur place bien que Jorge nous dise qu’il n’y en a plus que pour ¼ d’heure mais ajouté à l’heure et demi que nous venons de rouler, cela va faire beaucoup pour le retour vu qu’il est déjà 16h et qu’il faut encore allumer le feu pour griller la viande. Nous pensons même qu’il est déjà trop tard pour un barbecue, cela va nous conduire à la nuit. Nous essayons de nous communiquer avec Pepin pour l’avertir que nous ne pouvons pas le rejoindre et donc lui proposer qu’il redescende nous retrouver, mais impossible d’avoir du signal pour l’appeler. Tant pis, il comprendra que nous avons eu un empêchement.


Jipé propose en attendant que la moto de Jorge soit au point, de boire un tequila. Il me demande où j’ai mit les verres, je sais que je les ai eu à la main lorsque nous avons préparé la malle tous les deux, mais là, on ne les trouve pas. En fait je les ai bien eu en main, mais je les ai posé sur les étagères à côté de la malle pour prendre quelques assiettes et quelques couverts et voilà, les verres sont restés à la maison. Tout le monde rit, sauf Jipé qui n’apprécie pas du tout que j’ai oublié les verres, il pense que l’on va juger sa façon d’organiser les sorties alors que rapidement les jeunes proposent une solution. Ils ont 2 petites bouteilles d’eau vide, ils les coupent en deux et cela nous fait aussitôt, 4 verres que nous allons nous passer à tour de rôle, un coup avec du tequila, un coup avec des rafraîchissements.


Comme il est trop tard pour faire la viande grillée, nous mangeons les sandwichs que j’avais apporté comme en cas. Le seul qui ne mange pas par la contrariété c’est Jipé, pas moyen de lui faire accepter un sandwich et ce n’est pas faute d’insister. Tawa essaye par tous les moyens de le faire manger mais rien, il dit qu’il n’a pas faim. Il grignote juste quelques morceaux de fromage que nous avons amené pour accompagner le tequila.  


Ce n’est vraiment pas notre journée, Jorgito fait tomber la bouteille de 3L de coca cola qui se perse, il faut trouver un moyen pour ne pas perdre cette boisson rafraîchissante. Ils y arrivent je ne sais pas par quel moyen.


Sabás se rappelle son enfance et se sert un coca cola dans la bourse vide d’un sandwich. Normalement on boit ensuite avec une paille, mais comme nous n’en n’avons pas (on n’avait pas prévu qu’il n’y aurait pas de verre n’est ce pas !) il perse un petit trou dans un coin et par là, il arrive à boire son coca cola. En fait, rien n’est dramatique s’il y a une solution.


A 16h55 nous reprenons la route, le repas express est terminé, tout est de nouveau dans la malle (sauf les verres puisque nous n’en avions pas….), direction le ranch eQuus où nous attend le souper. Mais avant ça, nous faisons une petite halte à la station d’essence de manière à avoir le plein demain matin.


Nous arrivons au ranch il est 18h30 et nous avons parcouru 123km. Pepin, Conchita et Anacelia nous suivent de prêt. Ils nous disent être arrivés au Picacho 5mn avant nous et en être reparti, 5mn après nous. Reste à prouver qu’ils sont bien montés jusqu’en haut. Il nous le prouve en nous montrons vidéo et photos prises au sommet, mais n’est ce pas une photo montage ?


Tout le monde part à la douche, il faut dire qu’après une journée telle que celle que nous venons de passer, cela s’impose. Le ranch étant aménagé d’une façon écologiste, le chauffage est solaire ce qui fait que certains vont presque se brûler en se douchant et d’autres vont devoir se laver à l’eau à peine tiède. La personne qui assure le bon fonctionnement du ranch est partie…..Donc pas d’eau chaude jusqu’à demain. Le propriétaire nous dit qu’il a balancé l’installation sur celle au gaz mais le résultat est le même et maintenant nous avons avec nous, deux malade de la grippe, Graciela et Conchita. Autre signe d’un retour à la nature, lorsque l’on vient à ce ranch, c’est que les chambres sont dépourvues de télévision et de téléphone. Heureusement que nous avons tous nos portables.


Une fois douchés, nous nous retrouvons dans le salon du ranch. La table est mise et dès que nous serons tous regroupés, nous pourrons passer à table. Il faut dire qu’au ranch, nous soupons à 20h (mais exceptionnellement, ils vont nous servir à 20h30) et à 23h le propriétaire part se coucher en nous laissant l’usage des lieux. Nous commençons par un apéritif et tout le monde insiste bien……servi dans des verres 


Le repas est simple mais délicieux. Nous avons un plat unique, un blanc de poulet nature qu’accompagnent une salade verte et un petit assortiment de légumes cuits à la vapeur puis sautés, courgettes, jicama et carottes. Pas de dessert mais qu’à cela ne tienne, nous avons les viennoiseries.


Les jeunes abandonnent vite la table pour aller faire quelques parties de billard, les adultes nous restons autour de la table à discuter. A partir de 23h, petit à petit nous regagnons nos chambres. Les derniers à quitter la table en sortent à 1h du matin. Heureusement demain c’est une petite journée tranquille.


Nous savons que demain le propriétaire ne va pas se pointer avant 9h, donc rien ne presse. Les lits sont d’un confort exceptionnel pour un ranch/hôtel et tout est impeccablement propre.


A demain pour la suite de cette sortie. Nous ignorons ce qu’elle nous réserve, mais de toute façon, nous avons l’intention d’en profiter au maximum.


Bonne nuit et à demain


Dimanche 26 Janvier 2014


Nous sommes tous plus ou moins réveillés de bonne heure, mais nous savons par expérience, que le petit déjeuner ne va pas être servi avant 9h voir 9h 30, donc pourquoi se précipiter dehors où la nuit a été fraîche.


Jipé sort rejoindre les hommes du groupe pendant que je commence à rassembler les affaires que nous allons charger sur nos quads ou nos RZR sitôt le petit déjeuner prit. Je suppose que dans les autres habitations, il en est de même pour Toña, Graciela et Conchita.


Nous faisons quelques photos, le temps est superbe et nous allons pouvoir quitter un peu de notre carapace contre le froid.


Effectivement, à 9h30 le propriétaire nous appelle, tout est prêt et nous pouvons passer à table où nous attend une assiette de fruits composée de papaye, ananas et kiwi, puis on nous sert au choix, des chilaquiles rouge, des chilaquiles vert ou une part de quiche aux légumes. Les discussions vont bon train, il semblerait que l’on ne se soit pas vu depuis des siècles tant la conversation est animée. L’ambiance est bonne. Tout comme hier au soir, il y a la table des jeunes et la table des adultes.


Graciela va un peu mieux de sa grippe, mais Conchita est de pire en pire, il faut dire qu’elle a omis d’apporter ses médicaments et le trajet d’hier, même en camionnette n’était pas fait pour que cela s’améliore.


Finalement nous quittons le ranch eQuus il est 11h30, on peut dire que l’on a prit notre temps, nous étions par petits groupes, à discuter. Pour ceux qui aiment le tennis, il y avait eu à 2h du matin la finale de l’Open d’Australie, Jipé a donc consulté le résultat sur Internet, mais il y avait aussi d’autres sujets tels que l’impression qu’a laissé la route d’hier, ce que l’on attend de celle d’aujourd’hui, le problème de l’eau chaude et où va-t-on finalement manger la viande grillée. Comme je vous le disais, les sujets de conversation ne manquent pas.


Graciela est montée avec Pepin dans sa camionnette, ce qui a permis à Polito de monter avec son oncle Baldo dans le RZR. Il apprécie vraiment de pouvoir nous accompagner chaque fois que cela lui est possible et cela, malgré son jeune âge.


On passe des chemins de terre aux routes goudronnées, le paysage est agréable, la vue magnifique. Nous voulions monter au sommet du « cerro del comal » mais il n’y a aucun accès. D’où nous sommes, Sabás nous enseigne, de loin, l’endroit où se trouve le ranch que possédait sa famille, nous ne nous y rendons pas car cela nous ferait faire un grand détour mais nous espérons bien, lors d’une prochaine sortie dans les environs, l’inscrire au programme. Ce serait comme un retour aux sources. C’est toujours intéressant d’écouter le récit de notre enfance, chacun y va de sa petite histoire, alors si on peut y ajouter quelque chose de concret, c’est encore mieux. Pepin en profite pour mettre un peu d’essence dans son réservoir. Heureusement que nous avons toujours avec nous une réserve pour nous dépanner entre nous.  


Nous faisons maintenant une petite halte pour nous désaltérer, bien que cela ne fasse pas très longtemps que nous ayons quitté le ranch, la poussière nous assèche déjà la gorge. Heureusement il ne fait plus du tout froid, un beau soleil nous accompagne mais nous ne pouvons tout de même pas quitter nos blousons pour le petit air frais qui pénètre lorsque nous roulons, sans compter que le règlement établi par le club Dacot, nous interdit de rouler sans protection.


Nous nous dirigeons maintenant vers le lac de Huapango. Il est tellement grand que l’on n’en voit pas le bout. Nous installons nos engins de telle façon que nous lui tournons le dos et nous faisons à tour de rôle, des photos pour l’album souvenirs.


Les vaches, les ânes, les chevaux et les chiens accompagnent chaque sortie que nous faisons. Ces derniers courent derrière nos quads, ils aimeraient bien pouvoir mordre les pneumatiques, pour eux, nous sommes des intrus. Les enfants et même les adultes, nous saluent d’un signe de la main auquel nous répondons.


Nous continuons notre route et à 13h50 nous arrivons aux pieds des antennes du « Cerro del rosal ». Il parait qu’à une demie heure de marche se trouve un point d’eau. Les plus en forme empruntent le chemin qui doit nous y conduire. Comme nous devons traverser un bois, nous essayons de prendre des repaires, il n’est pas question de se perdre. Nous avons tous laissé nos pulls mais le fond de l’air est frais lorsque nous pénétrons réellement dans le sous bois. Tant pis, la marche va nous réchauffer.


Jorge et Jorgito font le trajet sur leur moto. Nous sortons des bois et continuons à travers champ mais toujours rien en vue. Il semblerait que nous n’allions pas dans la bonne direction. Nous essayons d’avancer encore un peu mais nous perdons la trace du sentier et nous préférons, par prudence, rebrousser chemin. Jorge et Jorgito sont partis en exploreurs et nous n’avons aucun moyen de les prévenir que nous rentrons, il n’y a pas de signal pour pouvoir communiquer par portable. Nous les attendrons auprès de nos engins.


Nous revenons donc sur nos pas, heureusement que nous avions prit des repaires parce que dans les bois, tous les arbres, toutes les petites fleurs, toutes les feuilles séchées se ressemblent. Finalement nous voyons un peu sur les hauteurs, les pointes des antennes, nous sommes sur la bonne voie. Un moment après nous rejoignons Conchita et Graciela qui étaient restées dans la camionnette.


Il va nous falloir attendre un bon moment que Jorge et Jorgito reviennent. De temps en temps nous écoutons le bruit d’un moteur et à chaque fois l’un de nous dit « ils arrivent » et puis rien, on a l’impression qu’ils tournent un peu en rond. Finalement les voilà de nouveau parmi nous ce qui nous permet aussitôt de reprendre la route. Nous rentrons.


Sabás est toujours en tête et un peu avant d’arriver au village nous le voyons prendre à travers champ, on pense qu’il veut nous montrer quelque chose, en fait il s’est mit d’accord avec sa mère, sa sœur et son frère pour qu’ils nous préparent une table sur la terrasse de son ranch, seulement nous ne connaissions pas jusqu’à un certain point, que nous pouvions y arriver de cette façon.


C’est un véritable comité d’accueil qui nous attend. Notre soutien à terre nous a préparé une très grande et très belle table, le barbecue est allumé, le tequila est sur la table (et avec les verres). Joaqui nous a fait des tripes à sa façon pour complémenter la viande que nous apportons. Il n’y a plus qu’à passer à table, et nous avons tous très faim. Il est 15h30 et nous avons fait aujourd’hui 62km ce qui  nous fait un total de 185km pour les 2 jours. Pas mal pour une petite sortie dans les environs.


Petit à petit le groupe se désintègre, il faut rentrer à la maison, pour certains demain c’est la reprise du travail et pour les jeunes, c’est le chemin de l’école.


Sabás et sa famille, Jorge et son fils, Jipé et moi, Ana, nous faisons encore une petite halte chez Joaqui avant de nous séparer pour la nuit. Jorge et Jorgito passent à la maison charger leurs affaires sur leur camionnette. On se dit au revoir, la sortie nº 26 est finie, il va falloir commencer à envisager de préparer la suivante.


Merci aux participants de cette route :


Participants en quads:

  

  • Sabás et Mina

  • Tawa et Polito

  • Bache

  • Fer


Participants en RZR:

  

  • Baldo et Graciela

  • Jipé et Ana


Participants en moto cross:

  

  • Jorge

  • Jorgito



Participants en camionnette:

  

  • Pepin

  • Conchita

  • Anacelia