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Todos los derechos reservados  DACOT 2010

By Anne Marie

DACOT     Dañú ATV Club Outlaw Trail

[11] Chachalacas II, Ver. México

Dimanche 26 Décembre 2010


Programme de la journée:


Départ du village à 5h du matin

Petit Déjeuner sur la route

Arrivée à Chachalacas à 13h

Balade sur les dunes, repas, retour aux dunes, douche, dîner à Veracruz.


La journée réelle:


A 4h du matin, tout le monde est debout. Nous sommes juste à l’heure au rendez-vous il est pile 5h. En fait nous ne partons pas vraiment à l’heure, mais on doit dire que tout le monde fait de sacrés efforts vu que nous prenons la route à 5h 20. Le GPS nous indique une route à prendre à la sortie du village, mais elle est en très mauvais état vu que cela fait 14 mois qu’elle est en travaux. Donc, nous optons tous pour la seconde option, c’est à dire le plus long trajet, mais dans de meilleures conditions, c’est le début des vacances et nous avons tout le temps.


Nous prenons l’autoroute et voilà, nous n’avons pas fait 200m que nous nous retrouvons à l’arrêt complet, aucune possibilité de sortir de ce pétrin, il ne nous reste plus qu’à nous armer de patience, et de la patience il va nous en falloir puisque nous allons mettre 1h 30 pour faire un kilomètre et voir enfin l’objet de notre retard. Un poids lourd renversé en plein milieu de l’autoroute, il prend les 3 voies ce qui ne laisse que la voie d’arrêt d’urgence pour passer. D’après la position du camion, il vient de la voie d’en face et à sauté par dessus le mur de contention, il semblerait qu’il n’ait touché aucune voiture venant en sens inverse, encore une chance. Je pense qu’il devait transporter du sable ou du ciment, on ne voit pas bien car il fait nuit et la police ne nous laisse pas nous arrêter pour « admirer » le paysage, Jipé fait tout de même 2 photos, tout en conduisant, on verra bien ce que cela donne.


Fer nous fait gentiment remarquer que si nous avions écouté le GPS nous aurions évité l’accident vu que la route qu’il nous recommandait pour arriver à la bretelle de l’autoroute, se trouve plus en avant, nous la passons d’ailleurs un peu plus tard.


Il y a pas mal de trafic on aurait pu penser en ce 26 décembre être pratiquement seul sur la route, et bien non et ce qu’il y a de plus, ce sont les poids lourds et les cars de passagers qui vont dans des directions différentes bien sûr mais qui pour le moment prennent la même route que nous.


A 9h, nous nous arrêtons prendre de l’essence dans une station. Il y a bien un petit restaurant mais il n’y a que 3 tables, donc comme nous sommes 12 et qu’elles sont occupées, nous reprenons la route après avoir fait le plein d’essence, tout le monde achète quelques sucreries, galettes, boissons chaudes et froides, de quoi tenir jusqu’à Orizaba où nous pensons déjeuner, mais vu que nous avons plus de 2h de route pour arriver à cet endroit, le petit déjeuner va presque se transformer en déjeuner.


Nous entamons la partie sinueuse de la route, non seulement elle n’est pas en très bon état, mais en plus nous nageons dans le brouillard, c’est à couper au couteau. Je pense que cela doit êtres stressant pour les chauffeurs de n’avoir pratiquement pas de visibilité, mais bon, nous allons tout de même à un bon train, Baldo en tête suivit de nous, puis de Pepin et la caravane se termine par Sabás.


Nous nous arrêtons au restaurant « Los Cafetos » il est bien 11h 30, quand je disais que ce petit déjeuner allait se transformer en repas de midi, je ne m’étais pas trompée de beaucoup.


Nous nous installons à 2 tables différentes, les hommes et Mina ensemble et les 4 femmes à une autre table. Je tiens à  préciser que dans ce restaurant tout est bon, ce qui fait qu’il n’y a pas de table de libre, d’où la difficulté à être tous ensemble et encore nous avons de la chance d’avoir pu avoir une table pour 8, celle des hommes et de Mina.


Au moment de payer l’addition, le serveur vient vers moi et me dis « normalement ce sont les hommes qui payent le repas, mais là on m’a dit qu’il fallait que je vienne vous voir que c’était vous qui aviez l’argent ! » Alors je lui dis « Et oui ! Que voulez vous, nous sommes modernes maintenant ». Et je paye, bien sûr que lui n’est pas au courant qu’en fait je ne suis que la trésorière du club.


Nous reprenons la route, nous ne sommes en fait plus très loin de Chachalacas, 150 kms. Il y a de la police à un carrefour et ils font signe à Baldo de s’arrêter, ce qu’il fait bien sûr. Nous passons notre chemin mais nous nous arrêtons un peu plus loin, vigilant à ce qui se passe, nous avons lu et entendu tellement de choses sur les faux agents qui en fait dépouillent leurs victimes de tous leurs biens que nous préférons rester sur le qui vive. Tout se passe bien et Baldo nous rejoint, routine de dépistage pour les voitures volées. Nous continuons notre voyage et nous arrivons à Chachalacas à 15h 20 au lieu de 13h. Jipé a appelé plusieurs fois Jorge, le propriétaire de l’hôtel où nous descendons et qui s’appelle « La  Pinguï », c’est là que nous étions en mai dernier et l’accueil avait été très chaleureux, d’où notre retour dans ce même lieu. Jorge est en même temps notre guide quad.


Ce sont les grandes embrassades dès notre arrivée, il nous prête le terrain de sa maison pour y garer les remorques, elles seront en sureté. Les femmes prennent le volant des camionnettes que les hommes ont délaissées pour enfourcher leur quad et se rendre à l’hôtel, juste au bout de la rue où nous attendent Mitzhy, la femme de Jorge ainsi que leur 2 filles, Valentina (une vraie piplette de 3 ou 4 ans) et sa petite sœur Jimena (qui ne doit pas avoir plus de 2 ans). Mitzhy fait la répartition des habitations.


Vu l’heure avancée, nous passons tout de suite à table, il y a en entrée un bouillon aux crevettes, délicieux, suivit d’un ceviche de poisson (poisson émietté, cuit dans le citron) préparé en salade avec des petits cubes de tomates, oignons, chiles, le tout accompagné de galettes salées, très bon. Puis vient la paëlla, bonne aussi mais le riz est un peu trop cuit, on ne sait pas s’il a été préparé de cette façon ou si cela est dû à nos 2 heures de retard sur l’horaire prévu, ce qui est sûr c’est que nous mangeons tous de bon appétit. En dessert nous avons une salade de fruits.


Le ciel est un peu couvert, mais Jorge nous dit que cela ne va pas durer et que demain nous aurons du beau temps. C’est ce que l’on espère.


Nous partons donc sur les dunes, c’est la première fois que Graciela nous accompagne, ils viennent d’acheter un ranger. Nous arrivons aux pieds des dunes, sur le coup nous ne reconnaissons pas l’endroit et pensons que cela est dû au passage du dernier ouragan, mais non, en fait il fallait aller un peu plus loin sur la plage. Ça y est, nous y sommes et l’aventure commence pour nous tous. Fer se lance le premier sur le sommet d’une dune, mais il s’arrête un peu trop tôt ce qui fait qu’il s’enlise et nous avec, vu qu’on le suivait. Du coup Jipé me dit de descendre de la moto qui penche dangereusement du côté gauche, Sabás vient l’aider à la redresser.


Baldo veut descendre la dune mais son ranger reste planté sur le sommet (enlisé dans le sable), Graciela ne veut pas qu’on les poussent, elle a peur et préfère descendre bien que tout le monde lui dise que s’est comme ca, qu’elle ne risque absolument rien, elle ne veut rien entendre et refuse de s’installer de nouveau dans le ranger, Pour la tranquilliser, Sabás fait 2 descentes avec Baldo et du coup, elle veut bien en faire une elle aussi, la première descente elle crie très fort, puis la 2ème un peu moins et à la 3ème elle y a prit goût et ne dit plus rien, elle est contente de pouvoir prendre des photos, cela l’amuse et nous, nous sommes heureux pour eux qu’ils puissent enfin partager quelque chose.


Finalement tout le monde à tour de rôle fait une descente avec le ranger, chacun descend plusieurs fois la dune, sauf Tawa, son quad refuse de se mettre en route, il a la bougie qui ne donne pas et comme nous n’avons pas la clef spéciale pour la changer, nous devons rentrer à l’hôtel en la remorquant, mais elle a tout de même fait 2 descentes sur un quad prêté.


Retour à l’hôtel, la nuit tombe vite et comme nous sommes le dimanche 26, nous pensons que nous allons trouver beaucoup de monde sur Veracruz et encore plus au café de « La Parroquia » où nous pensons aller déguster un bon café au lait, spécialité du coin pour son arôme et sa façon d’être servi. En plus les hommes réparent d’abord le quad de Tawa, avant de décider d’aller souper, ce qui fait aussi un peu tard pour aller jusqu’à Veracruz qui est plus éloigné de Chachalacas que Cardel.


Nous remplaçons donc au pied levé, cette soirée par celle de demain soir, c’est à dire que nous allons tous au restaurant « El Manantial »· à Cardel. Nous y allons avec les 2 grosses camionnettes, celle de Sabás et celle de Pepin, nous sommes à 6 dans chacune d’elle. Nous avions très bien mangé dans ce restaurant la dernière fois et cette fois ci il va en être de même, très bon et très copieux.


Nous retournons à l’hôtel pour un bon somme, il est 23h et demain le petit déjeuner est prévu pour 8h, départ à 9h pour les dunes de Chachalacas.


Bonne nuit à tous et à demain.



Quelques données :

  • 4 camionnettes, 4 remorques, 6 quads, 1 ranger, 12 personnes

  • Distance parcourue : Village du départ – Chachalacas (golfe du Mexique) 568 Kms

  • Altitude : Départ a 2400 mètres, col a 2553 mètres, arrivée au niveau de la mer

  • Temps trajet (arrêts compris) 10 heures