Vendredi 29 Mai 2009
Une partie du groupe part du village il est 9h du matin, nous nous retrouvons avec le reste de la bande au restaurant de José Luis, au total nous sommes 15 personnes. C’est notre première vraie expérience en quad, jusqu’à présent, nous n’avions fait que quelques balades autour du village.
Après 2 heures de route nous arrivons au parking d’une station d’essence, à Peña Blanca. Nous descendons les quads des remorques, (7 motos au total) et nous chargeons les sacs de voyage et tout ce que nous allons avoir besoin durant ces 2 jours, dans une camionnette et une jeep. Les autres voitures vont rester sur le parking pour la nuit. Arrive un groupe de motards et nous rions d’eux car ils sont équipés de casques, bottes, pantalons avec protections, blousons, et nous on va en jeans, tennis, casquettes. Tout cet équipement qu’ils portent nous semble un peu exagéré.
Nous commençons le circuit. Cela n’a rien à voir avec ce que l’on nous avait dit, nous ne passons pas par la cabane pour laisser les sacs et les glacières, et il n’est pas question que les femmes partent d’un côté et les hommes de l’autre, tout le monde fait le même circuit. Dans la jeep il y a Baldo (il a laissé sa moto à son fils Fer) et Chucho (il n’est pas très intéressé par le quad). Dans la camionnette il y a José Luis, Graciela et Anne-Marie.
La rivière non plus n’est pas à sec, il y a des endroits qui atteignent les 50 centimètres de profondeur, mais pendant l’époque des pluies, les gens qui vivent par ici disent que cela peut monter jusqu’à plusieurs mètres, c’est pour cette raison, que pour eux, la rivière est à sec. Toutes les motos ne passent pas sans problème, certaines restent au milieu de la rivière et il faut les remorquer pour les aider à passer de l’autre côté. Cela nous sert d’apprentissage, nous saurons que pour ce genre d’aventure, il faut sortir un peu mieux équipé.
Le côté agréable, c’est qu’en chemin nous nous arrêtons pour manger des mangues sauvages, que nous aidons un monsieur âgé à traverser la rivière, nous le laissons monter à l’arrière de la camionnette, il tient à la main une bourse avec des œufs et à la ceinture il a une machette. Nous voyons aussi des enfants qui reviennent d’avoir lavé le linge à la rivière et nous les faisons monter sur les porte bagages des motos et les transportons jusqu’au prochain village.
Nous nous arrêtons pour manger, à Bucarelli. Ce n’est pas un restaurant, sinon un particulier qui cuisine pour les motards lorsque ceux-ci le préviennent qu’ils vont passer, il n’y a rien de prévu pour nous, mais qu’à cela ne tienne, nous sortons les poulets rôtis que nous avons avec nous et la dame se charge de les réchauffer. Elle met à notre disposition, tables et couverts.
Un guide nous fait visiter le monastère. Lieu très beau et grandiose, bien qu’il soit pour le moment en travaux.
Après 7 heures de moto, mouillés, plein de poussière, très fatigués, nous arrivons à la cabane, il est 20h. Celle ci se trouve au milieu d’un bois qui fait parti de la petite ville de San Joaquin. Nous allumons un feu de cheminée pour faire griller la viande et les ingrédients pour préparer une sauce piquante. Certains n’arrivent pas à l’heure du souper, ils s’endorment une fois la douche prise.
Los más resistentes comentan las anécdotas del día. Nos acostamos son la 12 de la noche.
Les plus résistants commentent les anecdotes de la journée. Il est minuit lorsque nous partons au lit.
Samedi 30 Mai 2009
Le matin après un petit café et quelques biscuits qui restent de la veille, nous nous mettons à charger la camionnette et la jeep avec toutes les affaires que nous avions apportées pour la nuit.
Ceux qui sont à motos suivent la camionnette et la jeep pour descendre jusqu’au village pour prendre un bon petit déjeuner. De là, nous partons vers les grottes de « Los Herrera ». Une fois sur le parking, le groupe se divise en deux, il y a ceux qui partent avec la camionnette chercher les remorques et ceux qui visitent les grottes. Nous avons même le temps d’acheter un peu d’artisanat.
Cela prend un certain temps de remettre les motos sur les remorques, nous avons de la chance, bien que le temps soit couvert, pour le moment il ne pleut pas, mais cela ne saurait tarder, le ciel est tout gris.
Une fois tout chargé, nous reprenons le chemin de la maison. Nous arrivons à destination il est 20h et il pleut.
Très bonne expérience à renouveler.
