Vendredi 18 Février 2011
Le départ est prévu à 15h, on prend la route il est 15h 20, on peut dire que l’on est dans les temps. Il y a juste Sabás et sa famille, Baldo et sa famille et nous deux, Pepin, sa femme Conchita et Tamy doivent nous rejoindre directement à Valle de Bravo.
En tête de caravane il y a Sabás, puis nous venons en seconde position et Baldo ferme la marche.
A la sortie du village proche de celui où nous vivons, nous prenons la bretelle de l’autoroute qui se trouve depuis au moins 3 ans en construction et elle est loin d’être finie.
Sabás prend la bretelle de l’autoroute, toute neuve, qui est ouverte, d’après nous, à la circulation sauf que l’on est les seuls de ce côté-là, l’autre partie de l’autoroute est à double sens, je peux vous dire que l’on se sent bête dans ce cas là. Dès que Sabás trouve une brèche dans le mur de séparation, nous la prenons pour rejoindre le flot normal de la circulation. On se sent un peu moins isolé.
On met à peine 3 heures pour arriver à l’entrée de Valle de Bravo, ce n’est pas exactement là que nous allons, mais juste de l’autre côté, à la sortie de la ville, le coin s’appelle Avandaro mais on met presque deux heures de plus pour arriver à destination, il y a un pèlerinage, à pieds bien sûr qui bloque toute la circulation, nous qui pensions arriver à l’hôtel avec encore un peu de jour, et bien ça n’est le cas et comme toujours quand la nuit tombe, c’est là que l’on se perd et d’un seul coup, nous ne voyons plus Sabás qui est notre tête de file.
La nuit ce n’est pas évident pour voir les panneaux, mais comme nous avons le GPS, Baldo ne se sépare pas de nous, sauf qu’il doit y avoir un problème avec la carte du Mexique parce que le GPS nous dit de tourner à droite au bout de 80m et qu’il n’y a aucune route à cet endroit là, on y va au pif, on se trompe une fois et il faut faire demi tour, avec les remorques ce n’est pas toujours évident, on prend même un bout de route en sens inverse, mais personne ne nous a rien dit, juste quelques appels de phare, rien de plus et nous reprenons presque tout de suite la bonne route, heureusement il n’y a plus de circulation, on demande notre route à un groupe de personnes et c’est un gosse qui nous a dit par où passer.
Avec Tawa nous sommes en communication téléphonique, mais comment expliquer où l’on se trouve s’il n’y aucun panneau, en fait nous ne sommes plus très loin de l’hôtel, sauf que la nuit, toutes les rues se ressemblent. Eux nous attendent devant le magasin de motos Polaris qui se trouve juste un peu plus loin que l’hôtel, donc nous les appelons lorsque nous arrivons sur place et tous en cœur nous commençons à descendre les quads et les rangers, mettons en place les remorques et stationnons les voitures. Il n’y a pas beaucoup de place de prévu pour les remorques ce qui fait que nous devons ranger debout celle de Sabás pour laisser la place à la remorque de Pepin qui n’est pas encore arrivés. Au total nous avons mit 5 heures pour faire 220 km, de notre village à Avandaro.
Les chalets sont supers bien, nous, nous avons un petit chalet, nous ne sommes que 2 et cela nous suffit. On ouvre la porte et tout de suite à gauche il y a le lit de 2 places, une cheminée et au fond, une petite cuisine, sur la droite de l’entrée se trouve une petite table destinée au repas avec toute la vaisselle installée, suit une petite penderie et au fond, la salle de bains-wc. On a tout ce qu’il faut et même plus vu que l’on ne pense pas manger dans notre cabane. Ceux qui ont un chalet ont au rez-de-chaussée, une grande table, dressée tout comme dans notre cabane, un salon, la cheminée, la cuisine et la salle de bains-wc, puis un escalier conduit au premier étage où se trouvent deux chambres l’une avec un lit de 2 places et l’autre avec 2 lits d’une place. Tout le monde est ravi, le coin est agréable comme tout, bien entretenu, propre, il y a des fleurs, une belle pelouse, la piscine, un coin barbecue avec table et bancs, des douches, des wc, vraiment c’est le grand luxe en comparaison aux autres hôtels où nous avons l’habitude de descendre.
Sur la pelouse est dressé un chapiteau avec tables et chaises, c’est là que demain nous devons prendre le petit déjeuner à 6h du matin.
Chacun prend possession de son chalet. Nous nous retrouvons à l’entrée de l’hôtel pour décider de l’endroit où nous allons aller souper. Pepin, Conchita et Tamy arrivent juste à cet instant, il est presque 21h 30, on les aide à descendre leurs affaires. Tamy nous dit qu’il ne vient pas souper avec nous, il faut qu’il arrange son quad s’il veut faire la sortie demain matin avec nous, Pepin ne vient pas lui non plus, il a subit une opération et est convalescent, il préfère nous attendre.
Jipé a bien proposé un restaurant français qu’il connaît dans le coin, mais il nous dit qu’il est petit et vu que nous sommes vendredi soir et que nous sommes tout de même 10 personnes, il risque de ne pas y avoir de place, nous décidons donc de manger dans un restaurant qui se trouve juste en face de notre hôtel. Nous y mangeons très bien, de délicieux tacos. Nous ne voulons pas trop nous attarder vu que demain la journée va être longue.
Chacun regagne son habitation, nous doutons fort de trouver de la neige demain au Nevado de Toluca, il fait vraiment trop beau. Nous partons au lit, rendez vous demain matin à 6h.
Samedi 19 Février 2011
Le réveil est prévu pour 5h et à 5h 50 tout le monde est dehors, il ne fait pas froid du tout, et le chapiteau que l’on a vu hier au soir sur la pelouse à l’entrée de l’hôtel est maintenant prêt pour nous recevoir pour le petit déjeuner.
Nous ne nous attendions pas à ça, sur les tables sont disposées des nappes blanches avec des sur nappes vertes, les chaises ont des housses blanches et sont garnies de gros nœuds verts, on se croirait sur le lieu d’une grande fête. Tawa nous fait rire car elle nous dit qu’à cette heure là, elle n’a pas faim, c’est trop tôt, mais quand elle lève les couvercles des marmites, elle commence à savourer les plats, tout lui fait envie.
Il y a 2 tables de prêtes mais en fait, petit à petit nous finissons tous sur la même table, nous n’aimons pas être séparés. Tout est délicieux et malgré l’heure matinale, nous faisons honneur au petit déjeuner qui se compose de fruits, jus de fruits, yaourt, lait, céréales, tingas de poulet, œufs brouillés, biftecks en sauce, café.
Polo et Pao nous rejoignent avant le petit déjeuner, ils sont partis trés tôt de Queretaro 3:30 du matin, afin de participer à la sortie en quad.
Nous chargeons les quads et les rangers. Le guide est arrivé et il nous dit que nous allons sûrement avoir un peu de poussière vu que cela fait quelques temps qu’il ne pleut pas. Au lieu de partir à 7h, nous démarrons la route il est 7h 40 et nous nous trouvons à 1962m au dessus du niveau de la mer.
Le début du parcours se passe très bien, on commence à admirer le paysage, mais cela ne va pas durer longtemps, si le guide a dit avant de partir que nous allions avoir « un peu de poussière », il a était bien en dessous de la réalité. Nous sommes dans un nuage de poussière, on pense qu’une fois dans le sous bois cela va allait mieux et bien pas du tout, on n’a pratiquement aucun répit, ce n’est que poussière, poussière et encore poussière.
Nous passons dans de tous petits villages, 4 ou 5 maisons, cela nous fait de la peine parce que l’on voit une maitresse de maison balayer le devant de sa porte et nous qui faisons autant de poussière sur notre passage. Des chiens courent au devant de nous en aboyant, on ne voit rien et on a peur que l’on n’en renverse un, la visibilité est nulle, nous devons nous arrêter pour laisser se disperser le nuage qu’à provoqué celui qui est juste devant nous. Par moment la poussière est couleur sable mais à d’autres endroits, elle est noire et fine, elle pénètre dans les lunettes et obstrue la visibilité, surtout pour le pilote, on sent la terre entre les dents et cela, malgré les foulards que nous avons devant la bouche et le nez.
Nous prenons tout de même le temps de faire des photos de groupe, le guide nous prends aussi en photo un par un dans les passages difficiles et il y en a plus d’un sur notre chemin. Nous arrivons à une rivière qu’il va falloir traverser. Le guide vient nous voir, un par un, pour nous donner les instructions à suivre, il faut mettre le véhicule en 4x4 et accélérer au maximum, ne pas ralentir sous aucun prétexte et passer. Lui s’engage le premier et plouf…….il reste en plein milieu, autrement dit, il ne faut pas faire comme lui. Vient Fer qui passe sans problème, il le double et poursuit sa route jusque sur l’autre côté de la rive, puis c’est au tour de Baldo qui passe aussi sans problème, ensuite c’est notre tour et ainsi de suite. Le niveau est assez haut et nous avons, dans le ranger, les fesses mouillées, les hommes qui avaient le pied sur l’accélérateur ont les bottes remplies d’eau, s’il y avait eu des petits poissons, ils en auraient péchés. En fait le guide est celui qui rejoint la rive pratiquement le dernier, il a fallu qu’il s’en sorte tout seul.
Nous poursuivons notre chemin par des sentiers plutôt scabreux, ça grimpe et comme nous avons Baldo devant nous, on voit bien ce qui nous attend. Nous sommes au milieu des pierres, des crevasses occasionnées par les anciennes pluies, rigoles très profondes qui font tanguer le ranger, nous sommes parfois entre la roche et le précipice, bien sûr, il y a de nombreux arbres et avec un peu de chance, si on tombe ce sera dans les branches de l’un d’eux, mais j’aimerais mieux ne pas tenter l’expérience.
Certains passages sont très étroits et je regarde avec effroi le ranger de Baldo sur les 2 roues arrières, tout l’avant levé, je pousse un petit cri et Jipé croit que cela vient de Graciela, non, c’est moi et comme il y a le micro dans le casque, il a bien entendu mon Ha ! Le ranger reprend contact avec la terre ferme, ouf, ils sont passés, c’est à notre tour de faire de même, il n’y a pas d’autres façon, il faut s’accrocher aux rochers, les surmonter, je plains ceux qui viennent derrière nous et qui sont sur leur quad, je me dis que Tawa a beaucoup de courage, c’est la seule femme qui conduit un quad et en plus elle a son fils avec elle, elle est très sportive et je pense que dans un cas comme celui là, ça aide beaucoup et puis elle adore cette montée d’adrénaline
Parfois les guides, qui sont au nombre de 3, un à l’avant et 2 en queue, doivent venir faire contre poids sur les quads pour les aider dans les passages difficiles, les rangers passent presque couchés, c’est impressionnant comme sensation. A un moment donné Jipé doit s’aider de la main (mais sans résultat) pour repousser le ranger qui se couche presque sur la roche, Fer lui dit que lui s’est aidé du pied. Je vais être honnête, je préfère qu’il penche du côté de Jipé parce que de l’autre côté c’est le vide…..enfin, pas vraiment, c’est un précipice avec des arbres par ci, par là.
Quand nous faisons une halte, chacun commente son impression du passage difficile, ceux qui sont 2 sur le quad nous disent que le passager doit descendre pour alléger la machine. Parfois Fer doit aider le guide à passer les endroits compliqués en faisant contrepoids, je ne sais pas trop comment cela se passe à l’arrière pour une fois nous sommes presque en tête de file. Jipé descend assez souvent du ranger pour voir les autres manœuvrer mais je dois dire que moi non, c’est trop compliqué à se rattacher à chaque fois, je préfère bouger le moins possible et Graciela fait de même.
Autre moment de rire sous cape. Le guide qui se trouve en tête de file, est guide-mécanicien, et voilà qu’il crève un pneu et bien heureusement que Jipé a ce qu’il faut pour réparer, sinon on le laissait là. Entre tous, ils ont vite fait de réparer le pneu endommagé.
Les passages difficiles se succèdent les uns derrière les autres, maintenant on doit passer un pont fait de troncs d’arbres. Le guide et Fer passent sans trop de problème, d’un côté passe un petit ruisseau d’eau mais de l’autre, il y a une chute qui doit bien faire plus d’un mètre. Le ranger de Baldo patine et d’un seul coup je vois se détacher le premier tronc qui se trouve du coté du vide, alors Jipé a droit à un autre petit Ha ! Et je lui dis « il va falloir que tu fasses pareil ? ». Jipé descend et guide Baldo pour qu’il passe plus à gauche, du côté du petit ruisseau, ouf, le voilà de l‘autre côté, il ne nous reste plus qu’à faire de même.
Nous nous arrêtons faire le plein dans une station d’essence, petit retour à la civilisation, on quitte nos casques et c’est la rigolade, on a les visages plein de terre, de vrai masques, on se fait des photos et comme il y a un robinet, on en profite pour se laver un peu la figure et les mains et après nous être désaltéré, nous reprenons la route. Fini la civilisation, on s’enfonce de nouveau dans les bois, dans les sentiers cahoteux, dans les crevasses causées par les pluies, dans les ronces.
Par moment, en pleine nature, on trouve une route cimentée, juste quelques dizaines de mètres, parfois cela se justifie car il y a une dizaine de maisons dans le coin, mais d’autre fois, rien, c’est la campagne et là, un bout de route qui nous redonne du baume au cœur, un cours instant et c’est reparti, les sous bois, les rigoles, les rochers qu’il faut éviter ou surmonter, un vrai rallye montagneux et le Nevado de Toluca qui semble chaque fois plus loin de nous. On commence à douter que l’on va y arriver et de toute façon, pour la neige c’est foutu, il fait un soleil d’été ce qui est aussi très gênant parce qu’entre la poussière qui n’en fini pas et les rayons du soleil, on ne voit absolument rien, d’ailleurs, à plusieurs reprises, le groupe se divise et se perd. Par 2 fois, Jipé s’arrête et attend que le guide revienne sur ses pas. Du fait que nous nous arrêtons, dès que Baldo ne nous voit plus dans son rétroviseur, il s’arrête aussi, ce qui met en éveil le guide qui vient voir ce qui se passe et part ainsi à la recherche de ceux qui ont prit, à cause de la poussière, une autre direction en arrivant à une bifurcation.
Malgré tout, il faut reconnaître que nous traversons des paysages idylliques, ont se croirait dans un autre monde, un autre siècle, on a de la peine pour le linge blanc étendu le long de la route et toute la poussière que nous soulevons sur notre passage, linge blanc lavé à la main, pas de machine à laver dans ses maisons précaires, que de mal pour obtenir se résultat.
Nous arrivons au point le plus haut du parcours, 3493m, le guide nous dit que nous n’arriverons pas au sommet du Nevado de Toluca, cela nous ferait revenir de nuit par les chemins de forêt. Certains aimeraient bien continuer encore un peu, mais ce n’est pas l’unanimité, donc nous continuons juste une demie heure de plus puis le guide donne le signal du retour. On croyait qu’il y avait un autre chemin, plus court pour le retour, moins accidentés, pas du tout, on repasse par les même endroits, et parfois on le fait 2 fois parce que le guide se trompe au moins 5 fois à ce rythme là, ou on va rester en panne d’essence (mais on a tous un réservoir de rabe) ou on va être rattrapé par la nuit. On ne voit que des arbres, des arbres et encore de la poussière et toujours plus de poussière.
Aux arrêts photos, Tamy vient taquiner Jipé, ils font ça à chaque sortie. Pao prend beaucoup de photos, elle aime ça, on en profite pour se faire des photos famille, Polo avec Pao sa fille, Sabás avec Mina, Tawa avec Bache, Baldo avec Graciela et Fer et bien sûr, Jipé et moi, Tamy se fait prendre en photo avec ses cousins. J’ai oublié de mentionner que Pepin, nous attend en ville avec Conchita, ils ne font pas parti de la route nous les retrouverons ce soir pour aller au restaurant souper parce que du coup, nous n’avons rien mangé de la journée que quelques fruits secs que nous a offert Baldo et certains ont acheté à la station d’essence quelques biscuits, c’est tout.
Le guide nous demande si nous voulons rentrer par le même chemin ou si nous voulons prendre un chemin plus court, nous lui disons le plus court, nous voulons être à l’hôtel pour 18h. Et bien heureusement que nous lui avons dit le plus court parce que sinon, qu’est ce que cela aurait été, on n’en voit plus la fin et lui nous affirme qu’il n’y a pas d’autre chemin alors que nous savons que oui, la dernière fois avec l’autre guide nous avions fait 1h 30 de la station d’essence à l’hôtel qui se trouvait en plein centre ville de Valle de Bravo et là cela fait plus de 2h que l’on roule et on est toujours dans les bois. Lors d’un retour sur ses pas, le guide trouve la boule de remorquage de Jipé a perdu sans s’en rendre compte, par contre Pao a égaré son appareil photos bien que plusieurs d’entre nous partent refaire le chemin en sens inverse pour essayer de le retrouver, il est bel et bien perdu et c’est d’autant plus dommage qu’elle avait dû faire de belles photos, voilà, elle fait maintenant parti du club des objets perdus, c’est rare la sortie où il n’y a pas un participant qui perd quelque chose.
Finalement, nous sortons des bois et retrouvons la civilisation, il est presque 19h lorsque nous arrivons à l’hôtel, nous avons parcouru 130km et fait 11h de route et dans quelles conditions……..
Retour à l’hôtel, tout le monde est content de sa journée on en oublierait presque la poussière si elle n’était aussi présente sur nos affaires. On ne sait pas par quel bout commencer, on laisse tous une partie de notre équipement hors de la chambre, tout le monde secoue ses blousons, ses bottes, ses gants tout n’est que poussière. On se donne rendez vous un peu plus tard sous le chapiteau en bois, mais d’abord une bonne douche s’impose. On est tous éreinté, surtout ceux qui ont conduit il faut bien le reconnaître, mais je dois dire que pour les passagers, il y a aussi une certaine tension. On se félicite les uns aux autres pour avoir surmonter les passages difficiles, chacun commentant sa propre expérience. Polo nous dit qu’à aucun moment il n’a perdu le groupe, il lui a suffit de suivre l’antenne avec le drapeau qu’a mit Tamy à l’arrière de son quad.
Les uns derrières les autres nous nous retrouvons au point de rendez vous. Baldo nous offre un verre de tequila qui je dois le dire est le bien venu, comme amuse gueule nous avons de la viande de bœuf séchée, très bonne. Nous racontons notre aventure à Pepin et Conchita qui eux ont passé une journée tranquille en ville.
Nous partons à pied pour le restaurant français qui se trouve un peu plus haut, il est vraiment petit et comme toutes les tables sont occupées, on nous demande une heure d’attente ce qui nous fait changer pour un restaurant italien qui se trouve juste à côté. Tout le monde mange de bon appétit, Bache s’endort à table, c’est le plus jeune du groupe et en plus, depuis hier au soir il a comme un début de grippe. Nous faisons encore des photos, histoire de conclure la journée et retour à l’hôtel, le petit déjeuner de demain matin est prévu pour 9h, autrement dit une bonne nuit nous attend.
A demain.
Dimanche 20 Février 2011
Après une bonne nuit de sommeil réparatrice, nous sommes tous prêt pour le petit déjeuner de 9h. Cette fois ci, le jeune qui prépare tout, à fait une seule table toute en longueur, il a vu que nous ne voulions pas être séparé, c’est bien mieux comme ça.
En attendant que tout le monde soit là, ceux qui sont prêts vont faire un petit tour au magasin de vélos qui se trouve juste à côté de l’hôtel et oh surprise, il y a là Eugenio Derbez, un acteur comique de la télévision. Il est vraiment aussi sympa qu’à la télé.
Nous regagnons l’hôtel et comme tout le monde est là, nous passons à table. Tout en mangeant de délicieux plats aussi bien mijotés que ceux d’hier, nous commentons la journée du samedi, la poussière, les passages difficiles mais aussi la satisfaction d’avoir réussi à les surmonter tous, chacun parle de sa propre expérience, il y a une bonne ambiance et nous sommes tous d’excellente humeur, dommage que le séjour se termine, mais comme il fait beau, nous ne pensons pas rentrer tout de suite, nous voulons profiter encore un peu le gérant nous autorisant à garder les chalets jusqu’à 15h, nous avons quelques petites heures devant nous pour faire une petite balade en ville.
Nous laissons les malles prêtes de façon à n’avoir plus qu’à charger au retour de la promenade. Polo et Pao prennent le chemin du retour, ils auraient même dû rentrer hier au soir mais il était tard et ils étaient fatigués ce qui fait qu’ils ont trouvé plus prudent de dormir sur place et de ne partir que ce matin. Baldo, Graciela et Fer rentrent eux aussi chez eux, il reste donc Pepin, Conchita, Tamy, Sabás, Tawa, Mina, Bache, Jipé et moi, nous nous installons tous dans une seule grande voiture et nous prenons la route du lac après avoir dit au revoir à ceux qui rentraient.
Valle de Bravo est une très jolie ville elle vaut le coup d’être visitée. On nous propose une balade en barque sur le lac, on a le choix, une heure, deux heures, ce que l’on veut, mais comme on veut avoir le temps de faire autre chose, on prend une heure et nous voilà parti pour rejoindre l’embarcadère. Nous nous installons tous dans une barque, pas très grande, mais suffisante pour nous, on passe les gilets de sauvetage obligatoire et nous commençons la promenade. Il y a des maisons superbes, elles sont en majorité habitées par des politiciens, des acteurs de ciné, de la chanson ou de la télé. Le lac est alimenté par de petites cascades qui descendent des montagnes alentours, au milieu du lac il y a même un genre de péniche transformé en boutique on peut y acheter des boissons rafraîchissantes, des galettes, des bonbons, de chips, il y a un peu de tout et les clients en barques ne manquent pas.
Sur le lac on peut y pratiquer tous les sports aquatiques que l’on veut, ski, jet ski etc. On rit de voir les culbutes que certains font, l’eau n’est pas si chaude que ça. C’est incroyable la paix que l’on peut ressentir dans ce genre de balade, ce doit être le clapotis de l’eau qui donne cette sensation.
Retour à l’embarcadère, une heure ça passe vite. Petits achats auprès des marchants d’artisanats qui sont installés là et tranquillement, nous nous dirigeons vers le restaurant-bar « Los Pericos » pour nous désaltérer et manger un petit en cas qui va nous permettre d’attendre d’arriver au restaurant.
Nous nous installons sur l’extension du restaurant qui en fait est une salle flottante, nous nous asseyons à une table qui se trouve en bordure ce qui nous permet de voir les petits canards venir demander un morceau de pain. Chacun commande sa boisson et quelque chose à grignoter.
A 2h nous sortons du restaurant, il est temps de retourner à la voiture pour aller à l’hôtel charger les malles mais aussi les quads et le ranger et ce n’est pas une petite affaire car il faut tout bien attacher pour ne pas avoir de surprise sur la route.
Nous laissons l’hôtel il est 15h 40, juste un peu plus tard que prévu, mais ça va, on arrivera avec la lumière du jour et c’est ce qui compte vu les travaux qu’il y a avec la construction de l’autoroute.
Sabás est toujours en tête, nous venons ensuite, puis il y a Pepin qui ferme la marche, il a prit la place qu’avait Baldo au départ du village.
Nous nous arrêtons à la première station d’essence pour faire le plein et être tranquille et ensuite, nous mettons à peine 3h, nous avons fait bien plus vite que pour l’allée ou nous avions eu le pèlerinage qui nous avait bloqué un bon moment.
Nous nous arrêtons manger au restaurant « Linda Vista » on y mange une très bonne cecina (viande de bœuf salée coupée en tranches très fines). Puis une fois le repas prit, nous rentrons cette fois ci chez nous, nous arrivons à destination il est environ 20h, nous nous disons au revoir sur le pas de la porte, nous avons passé une très bonne fin de semaine, il ne reste plus qu’à tout laver pour être prêt pour la prochaine sortie qui n’est pas encore programmée.
J’espère que ce compte rendu vous aura tenu en halène, l’objectif est de vous faire participer un peu à nos aventures.
A la prochaine.