Mercredi 29 Décembre 2010
2 Programmes pour la journée:
Petit déjeuner à 8h
Matinée à se préparer
1ère option Certains prennent le chemin du retour
2ème option : D’autres vont vers Catemaco (l’ile des singes pour une promenade en barque dans la jungle sous les mangliers ou palétuviers), départ sans les remorques et les quads. Nuit sur place et retour à l’hôtel pour tout charger, puis retour vers la maison.
La journée réelle:
Tout le monde se lève plus ou moins à l’heure. Hier au soir nous avons prit la décision de rentrer tous à la maison. Graciela a son billet d’avion pour 11h45, elle a un travail à rendre, son retour était prévu depuis le premier jour. Bien sûr que Baldo doit l’accompagner à l’aéroport et revenir.
Baldo, Pepin et Sabás ont une toux à faire peur, ils ont tenu le coup jusqu’à maintenant avec des médicaments qu’ils avaient prit la précaution d’emmener vu qu’ils se sentaient un peu patraque en quittant le village le dimanche matin.
Tawa à son fils, Polito, le plus jeune des 3, qui est resté chez ses parents mais à peine sur la route du départ ils ont su qu’il était malade et qu’il avait besoin de piqûres, heureusement que sa tante qui est docteur est là en vacances et c’est elle qui le suit, mais tout de même c’est une préoccupation pour eux et ils préfèrent rentrer.
Quant à nous, sans moto, le cœur n’y est plus, c’est le retour forcé à la maison.
J’ai très mal dormi, le dos et le pouce me font énormément souffrir, j’appréhende toutes ces heures de voiture qu’il va nous falloir faire pour le retour, avec de bons passages quand la route est bonne et d’autres moins bons quand la route est en mauvais état.
Aujourd’hui le petit déjeuner se compose d’un plateau de fruits accompagné de jus d’oranges, puis il y a des chilaquiles (tortillas dorés et trempées dans une sauce tomates verte, le tout gratiné), cecina (viande de bœuf séchée en haute montagne), purée d’haricots rouges, viennoiseries et café.
Chacun rentre dans sa chambre préparer ses affaires. La première à prendre la route c’est Graciela, Baldo part pour la déposer à l’aéroport et il repassera par là pour charger son ranger dans la remorque, le quad de Fer et ses affaires personnelles, dans la benne.
Sabás, Mina, Bache, Pepin et Beto, partent pour les dunes, ils veulent faire un dernier tour avant le départ, ils nous proposent de nous prêter un quad, mais on refuse, notre dos ne supporterait pas d’autres secousses, ca va comme ca, on préfère ranger tranquillement tout notre matériel de toute façon, il arrive toujours un moment où la diversion se termine et pour nous c’est fini depuis hier après midi. Des femmes qui restent aucune ne veut y aller, donc en fait il y a un groupe qui part pour les dunes, un autre pour l’aéroport et un troisième qui papote assis sur un banc, sous le toit de la terrasse en buvant un petit café offert par la maison.
Le groupe des dunes revient à l’hôtel, on dirait des enfants, ils sont heureux comme tout de leur balade, Mina et son frère Bache ont descendus seuls une petite dune. Il ne faut pas croire que parce que tout le monde est de retour à l’hôtel, qu’on va partir tout de suite, non, Beto et Bache se mettent dans la piscine, mais comment leur dire que non quand on les voit si contents, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu Beto jouer autant et être aussi joyeux, alors on attend encore un peu avant de leur dire d’aller se préparer pour le départ ce qui fait que nous prenons la route il est 14h 30 et le GPS indique que l’on ne sera pas rendu à destination avant 22h.
On se dit au revoir avec Mitzhy, Jorge et José-Luis qui sont désolés de l’accident, ils nous promettent, si toutefois on leur accorde une autre chance de nous servir de guides, d’étudier eux même la route pour se rendre à Jacomulco en toute sécurité et qu’ils vont aussi mettre au point une autre sortie qui parait-il est aussi très belle à faire. On leur promet de revenir.
Au premier arrêt essence on parle avec Tawa de l’heure d’arrivée car elle pensait être chez ses parents pour 18h 30, impossible, elle va appeler pour avertir du retard.
Deuxième arrêt, le repas au restaurant « Los cafetos », le même où nous avions prit le « petit déjeuner » le jour de notre départ, mais celui là est de l’autre côté de l’autoroute, pareil qu’en France, c’est une copie conforme de l’autre. On y mange très bien.
Et on reprend la route. Jipé aussi souffre de son dos, il ne dit rien mais je vois bien qu’il ne pose pas correctement sa jambe, quand je lui pose la question, il me dit que tout va bien et se préoccupe plus pour moi que pour lui.
En fait le trajet du retour nous parait interminable, nous arrivons au village il est 23h30, bien loin des 18h 30 que pensait Tawa. Pas question de nous attarder à discuter, on descend les quads qui doivent rester là, et chacun rentre chez soi. Tawa et Sabás changent de voiture pour pouvoir aller chercher leur fils au village voisin, donc pour cela ils passent à la maison laisser leur camionnette et leurs quads. On se verra demain.
Nous voici à la maison, contents d’être de retour, je crois que c’est dans des moments comme ca qu’on valorise ce que l’on a. Mes toutous sont fous de joie de nous revoir et nous de les voir à eux.
On espère avoir une petite nuit réparatrice Jipé et moi, on verra bien. On se couche confiant.
Bonne nuit à tous et merci pour nous avoir suivi dans ce que l’on peut appeler maintenant une véritable aventure avec toutes les surprises qui peuvent se greffer sur un programme établi depuis longtemps et qui d’après nous, était au point. On saura maintenant qu’il y a toujours une part d’imprévus qui peuvent venir se glisser dans un projet.
Deux jours plus tard, le docteur qui m’ausculte car la douleur persiste me dit que j’ai au moins une côte de cassée. Il ne me reste plus qu’à prendre mon mal en patience.