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Todos los derechos reservados  DACOT 2010

By Anne Marie

DACOT     Dañú ATV Club Outlaw Trail

[11] Chachalacas II, Ver. México

 Lundi 27 Décembre 2010



Programme de la journée:


Petit déjeuner à 8h

Départ de l’hôtel à 9h

Descente des Dunes de Chachalacas

Repas au bord de la rivière « la Linda »

Retour par les dunes

Souper à Cardel


La journée réelle:


Effectivement, après une bonne nuit réparatrice, presque tout le monde est prêt à l’heure. Les premiers levés et qui déambulent devant l’entrée de l’hôtel voient passer le marchant de viennoiseries, cela met en appétit et je vais chercher de quoi en acheter quelques unes. Baldo et Sabás font de même mais quand je vais pour payer, le vendeur me dit que non, que Jorge a dit que le compte c’était pour lui, du coup avec Jipé ont est un peu gêné car pensant payer chacun notre part, on en a prit 2 chacun et ils ne vont pas nous louper à table en nous disant (tout en riant bien sûr) que dès que l’on a su que c’était gratuit, on en a prit une bourse pleine (ils n’exagèrent presque pas, hi, hi, hi) Heureusement qu’on les connaît, il faut toujours qu’il y en est un qui se fasse chambrer et aujourd’hui c’est nous.


La cloche appelle au rassemblement pour le petit déjeuner qui se compose d’un plat de fruits avec un jus d’oranges, de 3 sopes et 1 quesadilla accompagnés d’une purée de haricots rouge, café et viennoiserie, le tout très bon.


Derniers préparatifs avant d’enfourcher la moto et nous sommes fin prêt pour cette nouvelle aventure. Fer qui n’a pas amené son blouson de motard, me demande si je pense qu’il doit mettre la coquille de protection pour le dos et les bras, je lui dis que oui parce que l’on n’est jamais assez prudent. Les autres partent en veste de survêtement, moi je préfère m’équiper complètement même si on va juste sur des dunes de sable, même si l’on ne va pas prendre de risque.


Et nous voilà partis. Jorge nous donne un petit court de conduite sur les dunes, juste histoire de nous rappeler les règles à respecter et les descentes commencent les unes derrières les autres, petites au départ, puis de plus en plus hautes, c’est un vrai régal, on retombe en enfance et l’on s’amuse à plein temps. On ne voit pas le temps passer, un coup on se croirait dans le désert du Sahara, il y a des dunes aux quatre coins, partout où se portent les yeux ce n’est que montagnes de sable, et d’un seul coup, la mer et ses remous.


Nous voulons rejoindre un petit village où la dernière fois nous nous sommes arrêtés pour boire une petite bière fraiche, nous n’avions pas pu passer la rivière (qui est le chemin le plus court) et nous avions dû faire le tour par la végétation, cette fois ci, il semblerait que nous allons pouvoir traverser cette toute petite rivière qui se jette dans la mer.


Jorge tâte le courant, il y a un endroit un peu profond, mais ca devrait aller. Le premier à se décider, c’est Sabás qu’accompagne sa fille Mina. Ils se lancent au bon moment, quand la mer se retire un peu et que le niveau de la rivière baisse, mais il ne va pas assez vite et il est rattrapé par la remontée de l’eau, la vague recouvre totalement son quad et son moteur se noie, impossible de la redémarrer, il faut descendre et la remorquer, en riant Tawa lui dit qu’elle ne va plus lui prêter son quad car c’est la 2éme fois en 2 jours qu’il le prend et qu’il reste en panne. Il faut le sortir de l’eau puis le mettre debout pour le vider complètement de toute l’eau de mer qu’il a emmagasinée. Pendant ce temps Baldo traverse à pieds plusieurs fois à des endroits différents pour essayer de trouver une brèche, mais non, il va falloir encore une fois renoncer à traverser ce bras d’eau. Cela ne nous empêche pas de prendre le temps de faire quelques photos. On range à nouveau les outils, Sabás qui ne perd pas l’occasion de plaisanter nous dit que son quad va mieux maintenant qu’avant l’incident.


Nous repartons donc vers le petit village et c’est enfin la pose bière pour certains, rafraîchissements pour d’autres, le tout bien mérité, on accompagne les boissons avec quelques chips, quelques bananes frites séchées, quelques cacahuètes, quelques douceurs. Encore quelques photos pour l’album souvenirs de nos sorties et on repart.


Nous ne nous rendons pas directement au restaurant, nous passons par les dunes, le chemin vraiment le plus long du fait que la rivière où nous allons manger passe à quelques centaines de mètres de l’endroit où nous nous trouvons, nous allons juste faire une grande boucle pour revenir pratiquement au point de départ. La jonction entre la rivière et la mer.


Nous arrivons enfin sur les lieux du repas. La table est mise, comme amuses gueule il y a des rondelles de concombre, des morceaux de jicama et des totopos le tout accompagné de sauce piquante. Jipé et Bache passent leur maillot de bain et descendent à la rivière, je me prépare moi aussi, ainsi que Tawa et Mina. Les autres préfèrent rester au sec. L’eau n’est pas froide, en comparaison à ce que l’on a parfois en plein été en France, pour nous, elle est simplement bonne et ce bain non seulement nous rafraîchit, mais en plus nous quitte un peu la poussière des dunes.


Je suis contente car aujourd’hui j’ai des petites ballerines aux pieds pour les cailloux qu’il y a dans le lit de la rivière, la dernière fois j’ai voulu me mettre les chaussons que je mettais dans les palmes pour la plongée, mais sans savon, il m’a fallu une demie heure montre en mains, au moins là, c’est vite fait à enfiler et encore plus vite fait à perdre, quand je ressors de l’eau je ne les aies plus, le courant les a emporté et voilà, je crois que je ne les ai même pas en photo, je n’ai pas eu le temps, il faudra penser à autre chose pour la prochaine fois.


Nous ressortons de l’eau, moi la première car sans bouger, j’ai vite froid. Sabás, s’amuse à se balancer au dessus de l’eau à la façon de Tarzan suspendu au bout d’une corde, mais tout habillé, il n’a pas l’intention de lâcher la corde qui le soutien. Ce n’est qu’éclats de rire.


Tous autour de la table nous dégustons un délicieux bouillon de crevettes, suivit d’un poisson entier chacun (mojarra, poisson de mer très bon) frit et accompagné de petits légumes et de riz, certains prennent du poulet. Et bien sûr qu’il ne faut pas oublier le petit verre de Tequila, sinon nous ne serions pas au Mexique.


Nous repassons les habits de moto pour continuer notre journée de diversion, nous disons au revoir à la cuisinière qui n’est autre que la tante de José-Luis qui travaille comme guide pour Jorge.


Nous sommes vite de nouveau dans le bain de l’émotion, les dunes sont de plus en plus hautes, elles sont littéralement les unes derrières les autres, on n’a pas le temps de souffler entre 2 descentes. Ce qui nous fait le plus plaisir à tous, de voir comment Graciela s’est vite intégrée sûrement pour la plus grande joie de Baldo et Fer. Une vraie sortie en famille. Grace à elle, nous allons avoir beaucoup plus de photos et de vidéos, elle a la place idéale dans le ranger. Aujourd’hui nous avons fait 68km pratiquement de dunes.


Retour à l’hôtel, la nuit ne va pas tarder à tomber, il est déjà 18h 15 et à 19h nous nous donnons tous rendez vous dans la court de l’hôtel pour prendre la route et aller souper enfin à Veracruz. On espère ne pas avoir autant de monde que la dernière fois où il nous a été impossible de boire le fameux café de « La Parroquia » et où nous avions fini au restaurant de « Los Portales ».


Bon et bien 7 mois plus tard, c’est le même scénario si ce n’est pire, il y a une queue interminable en dehors du café, impossible de s’en approcher, et encore moins de rêver d’avoir enfin une table pour 12 personnes, il faudrait vider une bonne partie du bar. Tant pis, on se replie encore une fois sur « Los Portales » on y est bien si ce n’est qu’il y a de trop nombreux marchands ambulants qui nous proposent toutes les 5 minutes la même marchandise. Le service n’est pas rapide, mais on profite de notre soirée, attablé à rire, plaisanter, chanter et manger bien sûr, mais là c’est plutôt des petits encas qu’ils servent, on s’en contente, ce qui compte c’est l’ambiance et je dois reconnaître, qu’elle est chaleureuse.


Il est tard lorsque nous quittons Veracruz après avoir fait tout de même un petit tour au marché d’artisanat.


Voilà il est minuit lorsque nous rentrons à l’hôtel, pas question de nous attarder longtemps à discuter, demain le petit déjeuner sera servi à 6h du matin.


Je crois que c’est l’une des journées où le programme a été le plus respecté.


Bonne nuit à tous.